Vermiglio de Maura Delpero

Pour garder son poste à l’usine, délocalisée en Inde, Redouane s’installe avec sa femme à Calcutta... À trop cocher les cases de la comédie populaire, à trop tout simplifier, ce film, pourtant bien intentionné et parfois amusant, passe à côté de son sujet.

Fraîchement installée au Québec après avoir fui la Syrie, la petite Dounia découvre la splendeur de son nouvel environnement et la richesse de ses traditions. Mais son père lui manque. Un joli récit initiatique tendre et optimiste, quoiqu’un peu trop lisse.

Soumise à ses parents et amant, Aya profite d’un accident dont elle réchappe par miracle pour refaire sa vie à Tunis sous une nouvelle identité. Entraînée dans une bavure policière, elle apprendra qu’on ne s’émancipe pas sur un mensonge. Un polar intense.

Après la Thaïlande, les Bodin’s se retrouvent au Maroc pour de nouvelles aventures décoiffantes. L’humour vulgaire est assumé et efficace. Brut de décoffrage, le bon sens paysan a ici l’avantage de s’attaquer à l’industrie agroalimentaire à bon escient.

Venue répéter une pièce de Tchekhov, une troupe d’artistes se retrouve coincée dans la maison du metteur en scène, leur van étant en panne. De balades en fêtes et repas, s’échangent sentiments réels et fictifs. Un bel hommage à la vie et au théâtre.

Prolongeant son précédent Lumière ! , Thierry Frémaux pousse plus loin encore la cohérence d’ensemble des 2000 films tournés par Louis Lumière et nous brosse un portrait attachant, érudit et édifiant du “cinématographe” alors même qu’il fête des 130 ans.

Par le biais de bottes ensorcelées, un loser se retrouve périodiquement investi par l’esprit d’un caïd mort, qui va utiliser son corps pour retrouver son assassin. Un “Zadi Movie” sympathique, mais ni aussi drôle ni aussi singulier qu’il voudrait l’être.