Soudan, souviens-toi de Hind Meddeb

Une pointe d’amour de Maël Piriou

Mélanie, malade et handicapée, propose à son ami Benjamin, tétraplégique, d’aller prendre du bon temps dans une maison close espagnole. Ce film agréable aux personnages attachants manque un peu d’audace dans la représentation des difficultés liées au handicap.

Les Arènes de Camille Perton

Un jeune footballeur rencontre un puissant agent... Camille Perton plonge dans les coulisses du football : elle délaisse les arènes canoniques (les terrains et les stades) au profit de nouvelles, qu’elle filme à la manière d’un thriller. Un premier film subtil et incarné.

L’Effacement de Karim Moussaoui

Introverti, Reda subit l’autorité de son père, personnage important. Celui-ci meurt alors qu’il effectue son service militaire, où on l’humilie. Un jour, son reflet disparaît des miroirs... Un récit pénétrant sur la violence “traditionnelle” en Algérie.

Ingeborg Bachmann (Ingeborg Bachmann - Reise in die Wüste) de Margarethe von Trotta

La complexité de la personnalité de Bachmann s’efface dans un traitement trop superficiel - que ce soit dans le portrait même de l’écrivaine ou dans la manière de filmer le désert, sans épaisseur, ou Rome et Paris, réduites à des cartes postales sans peuple.

Moi, ma mère et les autres (Los Domingos mueren más personas) de Iair Said

Les Musiciens de Grégory Magne

Réunis pour jouer sur de précieux instruments anciens, quatre musiciens virtuoses recherchent une harmonie bien difficile à atteindre. S’il offre quelques belles scènes musicales, le film manque de subtilité comme de surprise dans les portraits qu’il brosse.

Soudan, souviens-toi [Sudan y’a ghali] de Hind Meddeb

Face à la dictature, la guerre et l’oubli, Hind Meddeb filme les voix qui résistent. Son documentaire, Soudan, souviens-toi , raconte une révolution confisquée, mais jamais éteinte, portée par la jeunesse, les femmes et la parole.