Cloud de Kiyoshi Kurosawa

Cloud (Kuraudo) de Kiyoshi Kurosawa

Chronique sociale noir de jais, film d’horreur domestique et jeu de massacre, Cloud use avec intelligence de son caractère protéiforme. Et formule une critique de la déshumanisation et de la frénésie marchande, qui fabriquent des fantômes sans sujets de hantise.

Dans la peau de Pascal Tessaud

Kaleem, tout juste sorti de prison et passionné de krump, rencontre Marie, une jeune architecte.... Un récit prenant place dans un Marseille éruptif - qui, en dépit d’une touchante histoire d’amour, ne suffit pas à pallier le manque d’intensité du film.

Fragments d’un parcours amoureux de Chloé Barreau

L’amour ? “Une question à se poser plutôt qu’une pente à suivre”, affirme Rebecca Zlotowski, l’un.e des intervenant.e.s de ce film dans lequel Chloé Barreau fait, images d’archives et témoignages d’ex à l’appui, le récit, parfois passionnant, de sa vie sentimentale.

Freud, la dernière confession (Freud’s Last Session) de Matthew Brown

Tiré de la pièce de Mark St. Germain, le film de Matthew Brown met en scène la rencontre entre Sigmund Freud et l’écrivain C.S. Lewis, dans les premiers jours de la Seconde Guerre mondiale. Un argument prometteur, qui hélas s’égare dans un romanesque pesant.

Jardin d’été (The Friends) (Natsu no niwa) de Shinji Sômai

L’été, trois écoliers espionnent un vieil homme solitaire... Sômai filme avec une légèreté enchanteresse et des couleurs folles l’histoire simple, grave et joyeuse de trois mouflets aventureux, d’un vieux bonhomme taciturne, et de papillons qui ressuscitent.

Le Répondeur de Fabienne Godet

Afin de s’offrir un répit salutaire, un auteur renommé fait appel à un imitateur pour répondre à sa place au téléphone. Malgré un Salif Cissé attachant, cette comédie, à la fois parfaitement invraisemblable et trop superficielle, peine à emporter l’adhésion.

Sauve qui peut de Alexe Poukine

En filmant des ateliers dans lesquels des comédiens sont invités à rejouer des situations vécues par des soignants, Alexe Poukine décline le dispositif du splendide Sans frapper (2019) et signe une œuvre politique, dans le meilleur sens du terme, sur l’hôpital.

La Terre des Vertus de Vincent Lapize

La préparation des JO de Paris 2024 mettant en péril leurs jardins ouvriers des Vertus à Aubervilliers, les habitants s’organisent pour les défendre. Par-delà le documentaire ponctuel et militant, un puissant et profond rappel à notre lien avec la nature.