Chasse au trésor à Marseille. Malgré un scénario bâclé et incohérent, une réalisation sans style et paresseuse, il reste un état d’esprit dépourvu de cynisme, offrant un divertissement sympathique mais trop basique pour satisfaire les enfants exigeants.
Eddington de Ari Aster
Marius et les gardiens de la cité phocéenne de Tony Datis
Confusion chez Confucius (Du li shi dai) de Edward Yang
Ce n’est pas le meilleur film d’Edward Yang, figure de proue de la nouvelle vague taïwanaise dans les années 1980 et 1990. L’accumulation de scènes courtes, souvent surjouées, empêche la dramaturgie de se développer. Le récit finit par être anesthésié et sonner creux.
Désir - La Trilogie d’Oslo (Sex) de Dag Johan Haugerud
Deux hommes vivent des expériences intimes qui bousculent leur rapport au genre et à la sexualité. Parfois brillant, quelquefois abscons, le film, premier volet d’une trilogie, souffre de sa posture démonstrative et de sa construction dialectique.
Dìdi (Dìdi) de Sean Wang
Inspiré de la jeunesse de son auteur, Dìdi raconte l’été d’un adolescent d’origine taïwanaise à travers ses expériences amicales, familiales et sentimentales. Les amateurs de chroniques adolescentes seront ravis. Les autres pourront trouver le film convenu.
Eddington (Eddington) de Ari Aster
En pleine pandémie, les dissensions entre un maire très protocolaire et son shérif anti-masque éclatent. Il y a certainement un grand film sur l’ère de la post- vérité dans Eddington . Mais il est un peu perdu dans des circonvolutions scénaristiques étourdissantes.
Les Filles désir de Prïncia Car
À Marseille, écrasée de soleil, une bande de garçons voit ses certitudes vaciller face au retour d’une figure féminine libre et troublante. Chronique d’un été, Les Filles désir capte l’énergie d’un groupe, sans parvenir à en canaliser le récit.
Kouté vwa de Maxime Jean-Baptiste
La force principale de Kouté vwa tient à sa faculté à circuler entre récit intime et histoire collective, documentaire et fiction, désir de revanche et sagesse du pardon. Maxime Jean-Baptiste réalise un premier long métrage à la fois fragile et stimulant.
Super Happy Forever (Super Happy Forever) de Kohei Igarashi
C’est à travers de toutes petites choses, comme une casquette rouge, que Super Happy Forever , minimal et maximal à la fois, tente de traiter de grands sujets, existentiels et sociaux. Si le résultat n’est pas sans charme, il sonne parfois un peu faux.