Valeur sentimentale

Une agente tueuse de terroristes quitte la DGSE à la suite d’une mission qui finit mal. Sept ans plus tard, son passé la rattrape. Marine Vacth impressionne dans ce thriller d’action sec, nerveux, bien ficelé et très efficace. Une nouvelle Vengeresse est née.

Mikoto et ses collègues se retrouvent piégés dans une boucle temporelle de deux minutes. Junta Yamaguchi s’amuse d’une situation incongrue pour souligner l’absurdité du quotidien, et les difficultés à communiquer d’un petit groupe de Japonais. Une réussite.

Hugo et Queen n’ont rien à faire ensemble - c’est du moins ce que pensent les amis d’Hugo. Le premier long métrage d’Aurélien Peyre décrit finement le regard d’un groupe qui vient dévier la trajectoire du regard amoureux.

Ce sixième opus de la franchise Karaté Kid égrène paresseusement les passages obligés du film d’entraînement d’un élève par son maître. Humour, arts martiaux et récit initiatique adolescent sont mélangés sans conviction pour un résultat désespérément fade.

Devenu hémiplégique, Thomas fait la connaissance de Wishy, créature de poils roses tendre et gaffeuse, venue d’un autre univers. Personne ne l’écoutant chez lui, il la suit. Lui rendra-t-elle ses jambes ? Un récit juste et touchant sur la résilience.

Hutch part en vacances, mais emmène dans ses bagages ses pulsions agressives et son art d’attirer les ennuis. Un petit film de bagarre à l’ancienne, qui a le mérite d’être très conscient de la catégorie dans laquelle il boxe.

Un couple en crise devient la proie d’une force surnaturelle. Opérant la rencontre improbable entre la romance et le “body horror”, Michael Shanks signe un spectacle grand-guignolesque, plus amusant que subtil, mais joliment incarné et mis en scène.

Le retour d’une parodie de flic - ou plutôt de son fils - qui avait marqué son époque. Porté par une Pamela Anderson charismatique et un Liam Neeson en forme, le film rend un hommage réussi à la trilogie originelle, mais peine à garder l’inspiration jusqu’au bout.

La vie d’Alpha, 13 ans, est bouleversée par le retour de son oncle toxicomane. Donnant suite avec une certaine modestie à la Palme de Titane , Julia Ducournau s’égare néanmoins en associant une narration trop abstraite à des effets trop explicites.

Des adolescents imitent des scènes de meurtre perpétrées par un clown, jusqu’au jour où un véritable clown les tue l’un après l’autre. Un film d’horreur terriblement prévisible, engoncé dans des références superflues - à vous faire passer la peur des clowns.