Lauréat de trois prix à la Mostra de Venise 2024, ce récit initiatique suit les pas d’une octogénaire à la mémoire vacillante contrainte de s’adapter à son nouvel environnement. Un portrait subtil, sans mièvrerie, mais qui manque quelque peu d’aspérités.
La Femme qui en savait trop de Nader Saeivar
À feu doux (Familiar Touch) de Sarah Friedland
En première ligne (Heldin) de Petra Volpe
Floria démarre son service dans l’hôpital suisse qui l’emploie. Si elle n’est pas exempte de défauts, cette immersion en milieu hospitalier, aux côtés d’une infirmière en oncologie dévouée mais au bord du burn-out, est saisissante.
Family Therapy (Odresitev za zacetnike) de Sonja Prosenc
Une famille bourgeoise slovène accueille un jeune Français, qui n’est autre que le premier enfant du père de famille... Sonja Prosenc signe une satire sociale qui, bien que plaisante et efficace par endroits, déroule une équation plus attendue qu’originale.
La Femme qui en savait trop (Shahed) de Nader Saeivar
Le corps entrevu sur un lit par Tarlan chez son gendre serait-il le cadavre de sa fille adoptive ? Ici, l’art du suspense est amené à un degré de perfection rare au cinéma. Impossible de savoir comment tout cela va tourner grâce à une mise en scène hors pair.
La Guerre des Rose (The Roses) de Jay Roach
Le mariage de Ivy et Theo bascule dans une guerre absurde après des années de succès professionnel et familial. Entre humour et chaos, ce remake de La Guerre des Rose divertit sans révolutionner le genre.
Miroirs n°3 (Miroirs n°3) de Christian Petzold
Victime d’un accident, une Berlinoise s’immisce dans la vie de celle qui l’a secourue... Pour sa quatrième collaboration avec Paula Beer, Christian Petzold livre un thriller dont il réduit à néant le suspense. Un film dans l’épure : l’auteur à son plus expérimental.
Rencontre avec Darren Aronofsky et Austin Butler
Le Roi Soleil de Vincent Maël Cardona
Dans un bistrot, sept personnes découvrent qu’un habitué décédé tient dans sa main un ticket de loto gagnant. Ni complètement thriller, ni totalement fable politique, le film de Vincent Maël Cardona est une promesse tenue à moitié, un soleil qui peine à éblouir.
Le Sang et la boue de Jean-Gabriel Leynaud
Au village de Numbi, en RDC, des réfugiés arrivent, les creuseurs extraient le coltan, les milices rôdent. Ce remarquable documentaire nous montre l’envers de notre monde connecté ; les hommes, femmes et enfants exploités, tués pour que notre joie demeure.