Dans un Paris au stade terminal des sociétés de contrôle, deux flics enquêtent sur le meurtre du créateur de l’IA qui seconde désormais la police. Une mise en scène plutôt solide, qui oublie de se mettre au service de quoi que ce soit.
La Petite dernière de Hafsia Herzi
Chien 51 de Cédric Jimenez
Arco de Ugo Bienvenu
Malgré une maîtrise technique indéniable, Arco déçoit en raison d’un scénario banal. Le réalisateur ne parvient pas à composer un univers aussi riche et intéressant que le cinéma de Miyazaki, référence convoquée mais un peu trop écrasante.
Chainsaw Man : L’Arc de Reze de Tatsuya Yoshihara
Prolongement de la série du même nom, Chainsaw Man : L’Arc de Reze ne pourra intéresser que les spectateurs fidèles, qui ne seront pas perdus dans cet univers livré sans préambule. Malgré des scènes d’action généreuses, le désintérêt l’emporte.
L’Homme qui rétrécit de Jan Kounen
Triste adaptation de la nouvelle de Matheson, L’Homme qui rétrécit ambitionne de naviguer entre drame poétique et divertissement échevelé, mais son indécision est un aveu d’échec qui nuit gravement à l’intrigue - ni film de chambre, ni aventure intérieure.
Imago de Déni Oumar Pitsaev
À la fois protagoniste central et réalisateur, Déni Oumar Pitsaev crève l’écran dans une mise en scène épurée et audacieuse. D’un ton mi-grave mi-comique, entre grande Histoire et intimité, le cinéaste brosse un portrait complexe du peuple tchétchène en exil.
The Neon People de Jean-Baptiste Thoret
Sous la ville de Las Vegas, des milliers de sans- abris vivent dans un immense réseau souterrain... Jean-Baptiste Thoret explore ce territoire dans un documentaire mêlant errances intimes, observations socio-politiques et autopsie du rêve américain.
La Petite dernière de Hafsia Herzi
Le troisième long métrage de Hafsia Herzi mise sur la lenteur, la sobriété du dispositif et une confiance absolue envers les comédiens, pour faire éclore un magnifique personnage de femme, dans un récit baigné d’une tendresse infinie. Un petit miracle de cinéma.