Vie privée - Rencontre avec Rebecca Zlotowski

La PDG d’un consortium pharmaceutique est enlevée par deux individus qui la soupçonnent d’être une extraterrestre infiltrée. Moins exubérant que son modèle, ce remake qui prend son temps reste un conte moral macabre et cruel sur notre époque désespérante.

Dans un duo avec son père Pierre-William, très affaibli après une opération du cœur ratée, Vincent Glenn évoque une carrière de cinéma et, surtout, retisse un lien familial distendu. Son film est aussi une déclaration d’amour, tardive et sincère.

Rêvant d’une vie meilleure, loin de Marseille, Nina intègre l’équipe d’un hôtel de luxe au cœur de l’océan Indien. S’il tient le spectateur en haleine, le thriller de Leïla Sy tend à grossir les traits, sacrifiant son propos politique à son efficacité.

Un programme joyeux, notamment par ses musiques, démontrant, que, sous ses airs uniformes et endormis, l’hiver sait être magique et amusant si on sait regarder et écouter. Son absence de mièvrerie et la joliesse du propos en font un spectacle familial.

Avec Vie privée , son sixième long métrage, Rebecca Zlotowski orchestre un délicat jeu d’apparences, où l’introspection d’une femme mûre, Jodie Foster dans son premier grand rôle en français, se confond avec les méandres d’une enquête à fleur de nerfs.

Le 29 janvier 2024, par téléphone, les membres d’une équipe du Croissant-Rouge tentent de sauver la petite Hind Rajab, coincée dans un secteur de Gaza verrouillé par l’armée israélienne. Un drame politique où les procédés de cinéma empiètent sur l’émotion.