Ou comment prêter attention
Décor d’Électre
Le MA
On ne voit bien qu’avec le cœur
Conversation avec une médiatrice et un fidèle visiteur aveugle
Duchamp visuel ?
Existe-t-il une peinture qui serait, paradoxalement, le dépasse- ment du visuel ? Une approche artistique qui mettrait en procès ce dont elle se nourrit habituellement ? Derrière ces questions singulières, on peut distinguer la démarche d’artistes comme Marcel Duchamp (1887-1968), expert en dynamitage de certi- tudes conceptuelles et de routines perceptives, mais aussi atta- ché à explorer la multisensorialité inhérente à l’œuvre d’art et à son appréhension esthétique (au sens étymologique du terme). Mais Duchamp est aussi celui qui va au-delà des sens en doublant l’esthétique par le conceptuel, et en faisant de l’œuvre le lieu d’une interrogation aussi philosophique qu’humoristique ou ironique. Pour mieux comprendre l’apport d’une telle figure aux différents modes d’appréhension de l’œuvre d’art, mais aussi pour saisir ce qui se joue et se transforme au début du XXe siècle dans notre relation à celle-ci, nous avons sollicité Cécile Debray, présidente du Musée national Picasso-Paris, mais aussi com- missaire d’une exposition de référence qui s’est tenue au Centre Pompidou en 2014, Duchamp, la peinture même. L’occasion de revenir sur les tensions et les contradictions d’une trajectoire unique dans le monde de l’art, mais aussi de confronter la figure de Duchamp à un autre grand révolution- naire de l’art moderne, frère ennemi et figure plus qu’imposante, Pablo Picasso.
L’amphore de Gaza
De l’instrument privilégié de la foi chrétienne au témoin d’un patrimoine oblitéré
Invitation à R.H. Quaytman
Quand le chemin importe autant que la destination
À quoi jouait Asha ?
Jeu vidéo et machine learning sous le régime des images opératoires.
Le plongeon ou l’amour du vide
Réflexions du champion de France Loïs Szymczak