Pierre Jourde

Le penseur allemand Walter Benjamin travailla à son grand livre sur Baudelaire jusqu’à sa tragique disparition en 1940. Les manuscrits retrouvés il y a trente ans à la Bibliothèque Nationale reconstituent l’édition du livre projeté par son auteur.

Tag, la nouvelle pièce de Karin Serres, est une surprenante série policière en trois épisodes. Qui kill ?

Éditrice de littérature et de poésie, Catherine Flohic prolonge son appétit de curiosité en ouvrant sa discrète maison à des textes sur les saveurs, la création gastronomique et l’alimentation.

Boulimique d’écriture et de voyages, Pierre Jourde déploie une énergie combative où le conflit est aussi un moyen de rencontrer l’autre. Pour une vie plus intense, sûrement, ou pour donner à l’existence la possibilité de créer son propre réel. On doit appeler ça : la liberté.

Délaissant l’univers grinçant de ses premiers livres, François Beaune s’ouvre à la Méditerranée et à ses bavards.

Après Le Noyau de toute chose (2010), Hubert Lucot nous revient avec un livre grave, qui présente les derniers jours de l’aimée.

L’attachement amoureux, ses élans, ses doutes : Emmanuelle Pagano décline en fragments ce qu’aimer comporte de paradoxal, d’éruptif.

Sylvain Trudel publie peu. Jamais content, il pousse même le vice (ou la perfection) à retravailler ses textes déjà parus, comme ceux de La Mer de la tranquillité. Ses histoires sont pleines à craquer de gosses aux genoux cagneux et aux yeux grands ouverts sur le monde. Causerie outre-atlantique, entre gravité et facétie.

Avec sa manière d’être rien, mais magnifiquement, l’écrivain luxembourgeois Lambert Schlechter érotise l’expression même de la vie. La preuve en deux livres.

Une fable noire, reflet d’une société au bord du gouffre, la nôtre.

La correspondance entre Stefan Zweig et Joseph Roth, planche de salut provisoire pour les deux Juifs autrichiens témoins et victimes du naufrage de leur époque.

Face à l’horreur du monde, trois romans de Gyula Krúdy, et la quête sans fin d’un homme pour trouver « l’endroit où le bonheur habite ».

Du Mexique en Irlande, via Cuba et Paris, Jordi Soler réinterprète une quête de l’auteur de L’Ombilic des limbes. Folle, burlesque et grave.

Avec Sur Anna Akhmatova, Nadejda Mandelstam porte un regard pénétrant sur la création poétique sous des cieux contraires.

L’hommage du « fils spirituel » de Césaire au père de la négritude et au poète volcanique.