En contrepoint de son nouveau parcours permanent dédié au Siècle des Lumières, l’institut niché dans le quartier du Marais célèbre le travail de cinq des artistes verriers les plus en vue du moment. L’exposition dévoile la vitalité et l’audace d’un pan de la scène artistique suédoise, loin de l’élégance intemporelle du fameux « design scandinave ».
La vie très libre d’Adèle de Romance
L’art du verre embrase l’Institut suédois
Françoise Pétrovitch
La Cité internationale de la tapisserie, dont la mission est de transmettre les savoir-faire de la tapisserie d’Aubusson et de promouvoir la création contemporaine, a fait appel à Françoise Pétrovitch pour créer la maquette de la plus longue tapisserie jamais réalisée, Hommage à George Sand, à l’occasion des 150 ans de la disparition de la femme de lettres. Très impliquée dans la réalisation de l’œuvre, l’artiste a suivi le travail de la cartonnière, celui de la coloriste et, maintenant, celui des lissières.
La Villa du Temps retrouvé se réinvente
Attirant chaque année près de 40 000 visiteurs depuis son ouverture en 2021, le musée de la Belle Époque et de l’œuvre de Marcel Proust a vu son parcours immersif presque entièrement renouvelé, tandis que des prêts d’œuvres du musée des Beaux- Arts de Caen, de l’Institut Pasteur et du musée intercommunal d’Étampes enrichissent l’exposition temporaire consacrée à Louis Pasteur.
Le musée Nissim de Camondo
Ferrières
Qu’il soit « le paquebot dans la forêt », pour Guy de Rothschild, qui y passa son enfance, le « château des Mille et Une Nuits » de Napoléon III qui l’inaugura en 1862 ou encore le « pudding de tous les styles », sous la plume acerbe des frères Goncourt, le château de Ferrières incarne à lui seul ce que l’on a appelé le « Goût Rothschild ». À Ferrières fut en effet inventée une manière de mettre en scène les objets, de les superposer, parfois de les détourner. Toujours plus, jamais trop, anti-minimalisme affirmé et goût du spécimen rare ont guidé l’ameublement de la demeure pendant un siècle. Depuis la fermeture du château en 1972 et les premières ventes des collections familiales, la « provenance Ferrières » triomphe sur le marché de l’art, gage d’audace et souvenir mythique. Chaque objet est comme un fragment d’histoire de ce château « de famille » qui vit grandir toutes les générations de Rothschild et constitua l’acte de naissance de la Haute Décoration.
Louis Cane
Figure majeure du mouvement Supports / Surfaces, le peintre et sculpteur Louis Cane (1943-2024) explore également, dès la fin des années 1980, les différentes possibilités offertes par les arts décoratifs. Fasciné par « l’évidente et lumineuse beauté du XVIIIe siècle français », il en réinterprète les formes en ébénisterie avec audace et humour, au fil de matériaux nobles ou pauvres : bronze, galuchat, bois de cageot, résines multicolores…
Bonnard, Vuillard, Vallotton
Après « L’art est dans la rue », la rétrospective du musée d’Orsay consacrée à l’affiche du Second Empire à la Belle Époque1, la Bibliothèque nationale de France poursuit l’exploration de l’art graphique de la fin du XIXe siècle, en réglant cette fois la focale sur l’aventure nabie. Près de 200 œuvres provenant du fonds de l’institution et de collections internationales illustrent à travers cette exposition la diversité des créations graphiques de Bonnard, Vuillard, Denis, Vallotton : estampes artistiques, affiches, illustrations, programmes de spectacle et objets décoratifs.
Adèle de Romance
Le roman d'une portraitiste
La maison-atelier de Jean Lurçat
Un joyau de modernisme
L’exquise Adèle Tornézy se dévoile chez Artcurial
La maison de ventes offrira au feu des enchères cet automne une œuvre primordiale de « l’idole de Monsieur et Madame Regnault », élève chérie tant pour ses qualités artistiques que pour son élégance naturelle et son invention de la ceinture de couleur ponceau.