Comment voyez-vous le monde de demain ?

28 mai 2020, Minneapolis, Etats-Unis

A 36 ans, elle est l’une des figures de la nouvelle génération du photojournalisme, dont Visa pour l’Image – qui maintient sa 32e édition fin août – est le fervent défenseur. Laurence Geai a imposé son nom en étant sur tous les fronts. En particulier celui de la guerre. Du conflit en Syrie à la recrudescence des violences faites aux femmes durant le confinement, elle travaille sans relâche.

Parti en quête d’un sujet sur les courses hippiques au Burkina Faso, Aurélien Gillier fait la connaissance d’un « shérif » et d’une bande de jeunes cavaliers à Ouagadougou. S’ouvre à lui tout un univers, celui du western africain. Avec sa série Les cow-boys sont toujours noirs, il est soutenu par Polka pour les Zooms du Salon de la photo 2020.

Bien avant la pandémie et le confinement, le photographe danois avait choisi de limiter le champ de ses grands reportages à son environnement, sa maison, sa famille. Evitant les voyages lointains, il s’est installé avec sa compagne poète et leurs deux enfants dans un petit village près de Berlin. Là, il photographie chez lui et chez ses voisins pour raconter la quête d’une vie meilleure. « C’est comme si j’avais un secret à découvrir. »

Rallumer la lumière

A l’heure où certaines rencontres sportives se jouent encore à huis clos, où les gradins sont dépeuplés, où l’existence même de certains sports est mise en danger par l’effondrement des recettes de billetterie, ces images issues du fonds d’archives du journal LÕEquipe réconfortent. De quoi est faite cette communion conférant au sport une aura qui va au-delà des performances et des résultats ? Dans un monde post-Covid-19 où la distanciation physique est de mise, quand retrouverons- nous la ferveur, les cris et la sueur ? Une exposition à retrouver à la Factory Polka du 8 septembre au 3 octobre.

Lesbos, petite île grecque proche de la Turquie, abrite le plus important camp de migrants d’Europe : à Moria, ils étaient 3 000 au début de 2016 et sont aujourd’hui plus de 20 000. Au fil du temps et des épreuves, de la crise économique aux affrontements avec la police, l’île lutte pour ne pas rompre avec sa tradition centenaire d’hospitalité. Une longue histoire qui remonte à 1922, avec l’arrivée de milliers de réfugiés grecs-orthodoxes venus d’Asie Mineure. Des étrangers d’hier et d’aujourd’hui dont les témoignages dessinent l’identité contemporaine de Lesbos.

Mythe en scène

L’adieu en Arles de Sam Stourdzé

Les Rencontres d’Arles ont été annulées, mais l’édition 2020 du prix de soutien à la jeune création artistique, appuyé par Polka, aura bien lieu... avec quelques adaptations.

Lorsqu’elle ne court pas le monde en quête de femmes à photographier, Floriane de Lassée reprend haleine dans un confortable cocon de l’Ouest parisien qu’elle a construit en famille. L’artiste plasticienne nous a ouvert en grand les portes de son chaleureux studio aux couleurs pop.

Objectif formation au danger