Des langues de plus en plus polluées

Des langues de plus en plus polluées

par François Terré

Le sabir arabo-européen tend à prouver que la charia se transforme parfois en charabia. L’art du gouvernement est celui des désigna- tions correctes. Le message de Confucius est souvent rappelé. Il n’est pas toujours écouté. C’est le moins que l’on puisse dire au détriment du langage comme expression d’une culture. L’Arabe n’a pas, de ce point de vue, démérité. Il n’a pas, à cet égard, subi une « fermeture de la porte de l’effort ». On lui doit la transmission majeure du savoir et de la philosophie antiques et les sociolo- gues du droit l’origine de leur savoir en la personne d’Ibn Khaldoun. Ainsi l’a voulu la mère Méditerranée. Ainsi l’ont confirmé

Quignardises

par Philippe Vilain

Un auteur pour bobos qu’on ne lit pas pour ce qu’il écrit mais pour la marque qu’il représente. e consensus dont fait l’objet l’œuvre de Pascal Quignard peut interroger. Comme Emmanuel Carrère et quelques autres écrivains, Pascal Quignard jouit, en effet, d’une aura qui le rend intouchable. S’il n’y a pas d’injustice, en soi, à ce qu’une œuvre de qualité obtienne sa part de reconnaissance, il peut exaspérer, en revanche, que la critique bêtifie devant ce qu’elle surestime : d’un côté, la critique universitaire révère l’esthétique quignardesque, saturée de références à l’Antiquité, comble pour elle du raffinement d’une certaine érudition ; de l’autre, la critique d’accueil, groupie, le regarde avec les yeux d’une étudiante de propédeutique, se pâme, en réaction à la vulgarité ambiante, devant les bons sentiments de ce conteur, et trouve en lui un heureux alibi pour affirmer son bon goût.

Gérard Guégan

par Gérard Pussey

Le livre papier

par Frédérick Roux

Eric Holder

par Philippe Lacoche

Richard Morgièvre

par Annick Geille

Corinne Luchaire

par Jacqueline Demornex

Nicolas de Stael

par Alain Malraux