Quand on lit l’étude d’Andrée Fortin (Passage de la modernité. Les intellectuels québécois et leurs revues, 1993) sur l’histoire des revues au Québec, on ne peut que s’étonner de son constat : malgré l’ambition de leur projet éditorial, la plupart des revues connaissent une longévité très brève. Revenir vers ces textes programmatiques, c’est regarder de près comment chaque revue s’est définie au moment de sa fondation, mais c’est aussi mesurer, en considérant la durée de chacune, ce qui a constitué, pour son succès ou son échec, les raisons de son rapport à l’époque, à la culture, à la vie intellectuelle de la société. Toutes les revues se veulent « modernes », toutes souhaitent contribuer à l’avènement de la « modernité », et toutes veulent durer, mais peu y parviennent.
Spirale a 40 ans
La tâche critique
by Georges Leroux
Imaginer le langage ou ce qui manque
by France Théoret
D’où vient Spirale ? D’une protestation, de plusieurs lignes à transgresser. Il existe des tabous, des passages à ne pas emprunter. S’en prendre à la critique traditionnelle, pour laquelle des énoncés sur l’écriture restent pure vanité, peut demeurer louable, mais sans danger, insuffisant.
Marc-Antoine K. Phaneuf
by Catherine Cormier-Larose
Le ludisme au service de l’humanité ou la révolution poétique
Saint Genette, théoricien et styliste
by Yan Hamel
L'"essai théorique" existe-t-il ?
L’Amérique blastée
by Marcel Olscamp
Sur la piste du Canada errant, Jean Morisset
L’encre et la bave
by Daniel Laforest
Le Lambeau, Philippe Lançon
Logique de la bêtise
by Julien Lefort-Favreau
Mykonos, Olga Duhamel-Noyer
Good boy, un roman de (dé)formation
by Philippe Manevy
Si Good boy est un roman dérangeant, c’est peut-être moins, en effet, en raison du caractère cru, voire violent, de certaines scènes, que de la façon qu’il a de bousculer nos habitudes de perception.
Un œil en moins, Nathalie Quintane
by Laurence Perron
Tactiques de résistance langagière : sous la loupe de l’éborgné