Regards naturalistes : voir en haute définition

Mal d’oreille

par Renato Rodriguez-Lefebvre

Carte blanche

Entretien avec Anne St-Pierre

par Dalie Giroux

Embrasser l'ambiguïté

Aiguiser le regard

par André-Philippe Drapeau Picard, Luba Markovskaia

Le terme « naturaliste » peut sembler provenir d’une époque révolue, évoquant les sociétés savantes d’antan, les cabinets de curiosité et les musées d’histoire naturelle. On pense spontanément à des herbiers constitués par des explorateurs, regorgeant d’espèces exotiques prélevées au cours d’expéditions coloniales, à des planches botaniques méticuleuse- ment gravées ou encore à ces photos granuleuses en noir et blanc montrant un homme barbu en trois-pièces, les yeux rivés sur l’horizon d’un parc national. Si le mot nous paraît d’emblée anachronique, c’est qu’il s’est vu peu à peu remplacé par des termes plus spécifiques issus de différentes disciplines comme l’écologie, la biologie de l’évolution et l’éthologie, qui ont pour fondement l’histoire naturelle.

La promesse des regards : conservation, miroirs et “double regard ”

par Manuel Charette

Avec la collaboration de Jonathan Cote, coordonnateur Nagadjitòdjig Akì (Gardien·nes du territoire de Kitigan Zibi)

La fièvre de l’entomologiste

par André-Philippe Drapeau Picard, Luba Markovskaia

Pour bien des animaux, le printemps est le moment de sortir de la dormance. C’est aussi le cas des entomologistes, espèce à laquelle j’appartiens, chez qui la léthargie hivernale laisse place à une sorte de fièvre printanière. Certes, lors des moments de redoux, on trouvera sur la neige quelques borées et collemboles, mais c’est au printemps que ça commence à voler pour de vrai.

“L’allié viendra de la rivière. Il a les pieds palmés. ”

par Sonya Malaborza

Depuis quelques années, j’observe ma cour arrière qui se transforme radicale- ment sous l’action d’un couple de vaillants ingénieurs aquatiques. D’abord une simple rigole, le cours d’eau qui s’écoulait derrière ma demeure a ensuite pris la forme d’un étang. Avec le temps, il a développé de nombreuses anabranches qui se jettent à présent dans un bassin secondaire avant de s’écouler plus avant. D’un terrain couvert de gazon, ma cour s’est faite une terre humide.

L’intention du paysage

par Ralph Elawani

Entretien avec Robert Morin

Frédéric Lavoie Finitimi

par Katrie Chagnon

Portfolio

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