Un début d’année en fanfare

Pippo Delbono

par Manuel Piolat Soleymat

Sur son lit de mort, la mère de Pippo Delbono lui a demandé de faire un spectacle sur les évangiles. Partant de sa propre existence, ainsi que de la relation qui le liait à cette mère fervente catholique, l’homme de théâtre italien a imaginé Vangelo. Une création en forme de messe laïque et lyrique qui oppose la « grâce de la foi » aux « violences et aux massacres que la religion peut justifier ».

Alain Batis

par Agnès Santi

Dans la lignée de La Femme Oiseau, très belle fable inspirée par une légende japonaise, Alain Batis met en scène le poème mystérieux de Maeterlinck. Un théâtre épuré et polysensoriel.

Gilles Bouillon

par Anaïs Heluin

Du Faust de Goethe, nous connaissons surtout le texte de 1808. Or deux autres pièces l’entourent : Urfaust, écrit en 1775, et le posthume Faust 2 publié en 1833. Enthousiasmé par la traduction de Jean Lacoste et Jacques Le Rider (Bartillat, 2009), Gilles Bouillon met en scène la première.

Emmanuel Meirieu

par Anaïs Heluin

Le succès de Mon traître, créé par Emmanuel Meirieu en 2013 d’après deux romans de Sorj Chalandon, se poursuit. Le Théâtre du Rond-Point offre l’occasion de redécouvrir cette pièce d’une grande sobriété avec pour figure centrale le leader de l’IRA Denis Donaldson, assassiné en 2006.

Fabrice Pierre

par Catherine Robert

Fabrice Pierre met en scène ensemble Les Méfaits du tabac, La Demande en mariage, L’Ours et Le Chant du cygne, comme une anthologie des thèmes développés par Tchekhov tout au long de son oeuvre.

Georges Lavaudant

par Manuel Piolat Soleymat

Feu la mère de madame, On purge bébé !, Léonie est en avance, Mais n’te promène donc pas toute nue !, Cent millions qui tombent : pour son retour sur le plateau du Théâtre national de l’Odéon, Georges Lavaudant (qui dirigea cette institution de 1996 à 2007) imagine une traversée des dernières comédies de Georges Feydeau.

Stanislas Nordey

par Manuel Piolat Soleymat

Il y a L’Un – un acteur de films pornographiques, Elle – une femme d’affaires, et L’Autre – un homme en rupture avec la société. Stanislas Nordey met en scène Thomas Gonzalez, Emmanuelle Béart et Laurent Sauvage dans Erich von Stroheim. Un cri en forme de danse de mort lancé par Christophe Pellet.

Toni Servillo

par Catherine Robert

À partir de la sténographie des cours donnés par Louis Jouvet au Conservatoire en 1940, Brigitte Jaques-Wajeman a composé un matériau scénique, aujourd’hui interprété et mis en scène par Toni Servillo, figure magistrale de la scène italienne.

Christian Benedetti

par Manuel Piolat Soleymat

Après avoir plusieurs fois mis en scène ces deux pièces dans les années 2000, Christian Benedetti revient de nouveau à Blasted (Anéantis) et 4.48 Psychosis (4.48 Psychose) de Sarah Kane. Au Théâtre-Studio d’Alfortville.

Michel Cerda

par Catherine Robert

Martin et Mary étaient pauvres, aveugles et heureux jusqu’à recouvrer la vue et découvrir le monde… Michel Cerda choisit le texte français de Noëlle Renaude et revisite Synge en l’éclairant par l’écoute !

Bérangère Jannelle

par Agnès Santi

À partir de la pensée et de la méthodologie d’Hannah Arendt, Bérangère Jannelle et les siens enquêtent sur le concept de banalité du mal, éclairant le présent par les exemples du passé.

Valère Novarina

par Manuel Piolat Soleymat

De l'art dramatique à l'art pictural

Sylvain Prunenec

par Nathalie Yokel

La nouvelle création de Sylvain Prunenec imbrique une recherche sur un état de corps et une question plus politique, qu’il porte en duo avec Tatiana Julien.

Faustin Linyekula

par Agnès Izrine

En République Démocratique du Congo où est il né, Faustin Linyekula a fondé les Studios Kabako pour partager, apprendre et transmettre au nom d’une utopie profonde : danser et se construire un avenir commun sur « un tas de ruines ».

Olivier Meyer

par Agnès Izrine

Le directeur artistique et créateur de Suresnes Cités Danse revient sur vingt-cinq ans de festival et nous dévoile son programme pour la soirée anniversaire.