Imre Kertész

Les incontournables de Gilbert Melki

par Sophie Pujas

Acteur aux rôles éclectiques, Gilbert Melki fait preuve de la même curiosité en tant que spectateur. Il nous présente ses coups de cœur.

Pavel lounguine “Dieu est là, comme l’eau ou le ciel ”

par Alexis Geng

Après avoir décortiqué les relations entre humains, le réalisateur russe Pavel Lounguine s’intéresse à ce qui les dépasse : la spiritualité. Dans «L’Île », sur les écrans français le 9 janvier 2008, il nous parle de Dieu et de repentance. Sans oublier pour autant son solide sens du burlesque.

Patrick Grainville “L’imaginaire est un antidote au réel”

par Sophie Pujas

Son nouveau roman, Patrick Grainville le situe dans une banlieue grise, au sein d’une famille ordinaire. Une sobriété qui étonne chez cet auteur bouillonnant. Mais ce n’est que pour mieux nous emmener dans l’univers troublé d’une jeune fille confrontée au plongeon dans la vie.

Henry Bauchau, le vieil homme et la plume

par Marine de Tilly

A 94 ans, Henry Bauchau sait que la mort rôde, et il la met en scène dans «Le Boulevard périphérique», son nouveau roman paru en décembre. Pour surmonter toutes les difficultés, l’écrivain prône l’espoir, un sentiment qui ne le quitte jamais. Il nous le transmet avec humilité.

Imre Kertész

par Myriam Anissimov

Il avait seulement 15 ans quand il fut déporté à Auschwitz. Toute sa famille disparut dans les camps. Cette terrible expérience a nourri l’œuvre d’Imre Kertész, prix Nobel de littérature en 2002. Après «Etre sans destin», paru en 1975, un roman largement autobiographique qui suscita de violentes critiques, l’écrivain hongrois se penche à nouveau sur sa propre histoire dans «Dossier K», dont la traduction française sort ce mois-ci. Une sorte de dialogue avec lui-même dans lequel il rend toute sa logique à une vie ponctuée de hasards.

Les figures poétiques de Fernando Pessoa

par Emilie Colombani,Gaëlle Glin, Enrique Villa-Matas, François Bégaudeau

Le monde a tardé à découvrir Fernando Pessoa: le poète portugais avait pris grand soin de cacher la plupart de ses textes dont son œuvre majeure, Le Livre de l’intranquillité, publié seulement en 1988 en France. Mais même s’il pratiqua toute sa vie l’effacement de soi, il a marqué la littérature. Encore aujourd’hui, de nombreux auteurs revendiquent son influence. Surtout, Pessoa n’était pas seul. Il était accompagné de ses hétéronymes, comme autant d’amis intérieurs qui guidaient sa plume. A l’occasion de la publication de l’œuvre intégrale de Fernando Pessoa en poche aux éditions Christian Bourgois, Transfuge a voulu rendre hommage à cet auteur si varié et prolifique.

George Steiner L’envie est un thème immensément tabou»

par Oriane Jeancourt-Galignani

S’il regrette de n’avoir pas été un «créateur», le philosophe George Steiner n’en guide pas moins nos réflexions sur le monde et la littérature depuis plus de quarante ans. Dans son dernier ouvrage, il revient sur tous les thèmes qu’il aurait aimé aborder. Rencontre avec un érudit qui garde les yeux grands ouverts.

La soif retrouvée des Frères Coen

par Vincent Malausa

Depuis 7 ans, les frères Coen ne nous avaient plus étonnés. Les voila de retour avec «No Country for Old Men», un surprenant mélange entre polar et western, adapté d’un roman de Cormac McCarthy. Un film qui marque sans doute pour les deux cinéastes un changement de cap et d’époque.

Mutations africaines

par Florence Morice

L’histoire du tout jeune cinéma africain est déjà riche de changements de cap et de remises en question. Le cycle Africamania de la cinémathèque rend hommage jusqu’au 18 mars à son dynamisme et sa diversité.

John Ford, cinéaste solitaire

par Marine de Tilly

Le long d'une vie semée de paradoxes, John Ford a laissé l'image d'un homme aussi colérique et ombrageux dans le travail qu’il pouvait être sensible et vulnérable dans la vie privée. Dans sa très complète biographie, Joseph McBride réussit l’exploit de nous laisser entrevoir l’univers impénétrable du réalisateur.