Rentrée littéraire

Dans Le Siècle des nuages, Philippe Forest retrace le destin de son père voué à un rêve moderne, l’aviation. Pour Transfuge, le grand roman de la rentrée.

Avec Suite(s) impériale(s), Bret Easton Ellis offre la suite de Moins que zéro, son premier roman. Une plongée dans un Hollywood décadent et une vision nihiliste du monde.

Avec Point Oméga, Don DeLillo offre un roman pessimiste et épuré sur la guerre en Irak et l’échec de la pensée.

Dans La Carte et le Territoire, son septième roman, Michel Houellebecq orchestre sa propre disparition. Derrière la satire, une magistrale réflexion sur l’art et l’artiste dans la société contemporaine.

Thomas Pynchon, un des monstres de la littérature américaine, revient en beauté avec un roman noir déjanté. Et livre la chronique de la fin des idéaux de l’Amérique hippie.

Dans un texte court et saisissant, Double retrace le combat d’un jeune homme avec la schizophrénie. Pour Transfuge, Valentin Retz s’explique sur cette descente aux enfers vertigineuse.

Avec Qu’as-tu fait de tes frères?, Claude Arnaud mêle roman familial et chronique des années 70. Un texte sensible sur l’identité, entre héritage et contestation.

Sixième roman de Marc Weitzmann, Quand j’étais normal examine l’histoire politique française. Rencontre avec un écrivain polémique.

Avec Le Testament d’Olympe, Chantal Thomas s’immerge dans le XVIIIe siècle libertin. Un portrait sensuel et désenchanté de deux sœurs et une réflexion sur la condition féminine.

Dans son sixième roman, l’écrivain algérien Salim Bachi fait de Sindbad la figure de l’exilé contemporain. Une fable ironique sur l’errance méditerranéenne d’un homme en quête d’amour et de vérité.

Dans La Malédiction des colombes, Louise Erdrich poursuit son exploration de la vie sur une réserve indienne du Dakota. L’occasion de remettre en question les mythes qui ont forgé son pays.

Avec Le Fond du ciel, l’Argentin Rodrigo Fresan croise science-fiction, enfance et mémoire. Rencontre avec un écrivain audacieux et mélancolique.

Dans un texte brillant, Andrew O’Hagan dépeint les derniers jours de Marilyn Monroe à la manière de Sterne, et du point de vue de son chien. Une plongée ironique dans le Hollywood des sixties.

Dans Le Livre de Dave, un chauffeur de taxi bourru et hargneux devient le nouveau Messie. Le Britannique Will Self signe un texte d’anticipation pessimiste et virtuose.

Palme d’Or au festival de cannes 2010, Oncle Boonmee raconte les derniers moments d’un homme face à ses réincarnations. Le thaïlandais Apichatpong Weerasethakul signe un chef-d’œuvre poétique et fantastique.

« Il faut reparler de la lutte des classes »

Avec Submarino, le cinéaste danois Thomas Vinterberg livre un mélodrame suffocant sur deux frères en quête de liberté.

Dans Poetry, le réalisateur coréen Lee Chang-dong célèbre la puissance de la poésie. Un film grave et élégant.