Numéro 299

En route pour une nouvelle édition du festival Les Musiques porté par le GMEM. A l’image de son affi che représentant une jeune femme en lévitation sous le ciel bleu, l’évènement a su s’alléger de toute terminologie réductrice. Parlons donc de parcours, ou plus précisément de promenade autour des « musiques d’aujourd’hui ».

La parution de A Fond de Cale. 1917-2011 : un siècle de jazz à Marseille écrit par Michel Samson, ancien correspondant local pour Le Monde, et Gilles Suzanne, maître de conférence en esthétique, vient combler un manque dans la reconnaissance de notre cité comme éminemment jazz. Dans cet ouvrage fourmillant d’anecdotes et débordant d’émotion, les deux auteurs n’ont de cesse de rappeler que rien n’est jamais acquis pour les partisans de la note bleue. Plus qu’une simple chronique, ce livre valait bien une rencontre.

Il faut croire que Marseille est une ville qui plaît à Enablers. Déjà aperçu ces dernières années, le groupe californien de « rock pour adultes » fait cette fois-ci escale pour une résidence autour d’une installation participative, initiée par le GRIM à Montévidéo. Rencontre avec trois des quatre membres du groupe, Kevin Thomson (guitare), Doug Scharin (batterie) et Pete Simonelli (voix, textes).

Au commencement était un moulin. Le 7 mai 1985, des hommes le parent de noir et de rouge, la Minoterie de la rue d’Hozier devient un théâtre, et par la même occasion, un incontournable de la culture marseillaise. Vingt-sept ans plus tard, le lieu, situé en plein coeur d’Euroméditerranée, est promu à une démolition certaine… Grâce à la pugnacité de son équipe et la nécessité publique de faire perdurer le projet artistique, un relogement est prévu Place de la Méditerranée. En mai, on fête donc joyeusement (ou presque) le déménagement avec quinze jours de représentations, et un « finish » en apothéose, pour un nouveau départ.

Le Merlan s’offre pour sa fin de saison un cycle en trois parties mettant en évidence le lien entre l’artiste et la ville. Un programme dense et diversifié, élaboré comme une suite logique à ses précédents travaux autour du corps humain.

Parce que Marseille Provence 2013 ne peut se résumer à une série de manifestations culturelles, le Comptoir Toussaint-Victorine – lieu hautement symbolique de la lutte du milieu artistique local – propose via le Out un rendez-vous bimestriel pour aborder de front des questions de fond.

Avec l’arrivée du printemps, le lieu le plus interlope des nuits marseillaises de cet hiver 2012 ferme définitivement ses portes. Mais l’équipe du No! n’a pas dit son dernier mot.

A l’heure du tout économique, un petit réseau de solidarité marseillais tisse sa toile dans le milieu artistique et culturel.

A la Vieille Charité, Hundertwasser, artiste, architecte et penseur haut en couleurs, fait l’objet d’une rétrospective à la hauteur de son génie.

En nous plongeant dans l’histoire du skate, l’exposition de Benjamin Chasselon à la galerie Seize ne rend pas seulement hommage à un sport, mais à toute une culture.

Vous avez raté la Nuit de l’Instant ? Sautez sur l’exposition Sauter le pas à la Traverse et à la Citerne du Panier, seul souvenir d’une nuit magique, où les images ont eu la parole.

Entre esthétiques et concepts, l’éclectisme est à nouveau au rendez-vous du vingt-septième Festival International de Mode et de Photographie de Hyères. La partie exposition mérite notamment le détour… du regard.

L’Institut Culturel Italien s’associe au Château de la Buzine pour programmer un cycle autour du trio amoureux dans le cinéma transalpin. Tour d’horizon.

L’une des plus actives structures de diffusion marseillaises, Cinémémoire, qui oeuvre pour la sauvegarde du patrimoine audiovisuel de films amateurs, propose un rendez-vous mensuel autour de l’histoire récente de l’Algérie.

Dernier rendez-vous pour Métamorphose, cycle initié par Image de Ville autour du binôme cinéma et musique, à Seconde Nature et l’Institut de l’Image, pour un hommage à la ville de Detroit.