Schtroumpfez-vous les schtroumpfs ?

Comment schtroumpfer les schtroumpfs ?

par Olivier Thierry

Alors qu’ils s’apprêtent à envahir nos écrans et que sortent un nouvel album de leurs aventures et une réédition commentée du « Schtroumpfissime », il nous a paru opportun de revenir sur les Schtroumpfs, ces gentils personnages nés en 1958 et que l’on croyait bien connaître. À la relecture, rien n’est moins sûr.

Critique de l’analyse critique : le petit livre bleu

par Olivier Thierry

Présenté par son auteur comme un livre "sérieux" mais "pas si sérieux", cet essai propose une analyse de la société des Schtroumpfs et avance un certain nombre de thèses, dont certaines sont intéressantes et d'autres assez gratuites, voire franchement tirées par les cheveux. Si la lecture en est plaisante, on ne peut néanmoins s'empêcher de se demander à qui est destiné l'ouvrage : aux lecteurs ? aux chercheurs et exégètes ? ou aux journalistes avides de petites phrases et de raccourcis ? On peut regretter un certain manque de rigueur intellectuelle, qui se résume justement dans cette appellation de livre "sérieux, mais pas si sérieux", comme si cette dernière étiquette permettait d"excuser la légèreté de certains de ses propos. Faudrait savoir.

Schtroumpferies en ut

par Christian Marmonnier

Dans la vie, les Schtroumpfs ne font pas que schtroumpfer. Car ils chantent aussi. Et parfois, ils inspirent même quelques menestrels. Retour sur une production musicale schtroumpfement variée qui, selon toute vraisemblance, vous laissera sur le schtroumpf.

Bleu pré-avatar

par Camilla Patruno

Pour les amoureux des albums, il y a aussi les multitudes de petites figurines en résine, plus connues sous le nom de « Schtroumpfs latex ». Témoignage d’une collectionneuse.

Un album cultissime

par Thierry Lemaire

« Le Schtroumpfissime » est certainement le plus réussi des albums des Schtroumpfs. Le journaliste belge Hugues Dayez s’amuse à le décortiquer page par page dans une réédition augmentée enthousiasmante.

Hall of fame

par Michel Dartay, Wayne, Julie Bee

Pour clore ce dossier ô combien schtroumpfant, la rédaction de « Zoo » vous présente quelques-uns des meilleurs albums des Schtroumpfs. Au « Schtroumpfissime » présenté page précédente, s’ajoutent ces histoires de Schtroumpfs qui continuent de ravir quantité de lecteurs, toutes générations confondues.

Les petits Schtroumpfs verts

par Olivier Thierry

Un autre groupe de petits personnages peut se prêter à une analyse similaire à celle à laquelle sont soumis les Schtroumpfs. Il s’agit des Galaxiens.

Rencontre avec le Roi Soleil

par Olivier Thierry

Mourad Boudjellal est le fondateur et le patron des éditions Soleil, une maison au caractère fort, adulée par les uns, méprisée par d’autres pour son côté populaire et parvenu. Personnage pas comme les autres à bien des points de vue, attachant mais parfois abrasif, il est souvent comparé à Docteur Jekyll et Mister Hyde par ceux qui le connaissent bien. Ayant démarré principalement par de l’heroic fantasy « pour tous, y compris pour ceux qui y sont réfractaires », la maison d’édition a depuis quelques années étendu ses horizons.

Scott Campbell : soupe, bouillon ou mise en boîte ?

par Jean-Marc Lainé

Né en 1973, Jeff Scott Campbell, invité d’honneur du Comic Con’ Paris 2011, se fait connaître sous le nom, plus court, de Scott Campbell, au sein du studio Wildstorm fondé par Jim Lee. Sa création, « Gen13 », copie astucieuse et vivante des mutants de Marvel, le propulse au rang de star du jour au lendemain.

Green Lantern : le vert est mis !

par Jean-Marc Lainé

Depuis « Le Seigneur des Anneaux », les cinéphiles savent que le pouvoir réside dans la bague. Green Lantern ne dément pas l’adage. Mieux, il nous offre à voir plusieurs possesseurs d’anneaux constitués en corps d’élite.

Gto Shônan 14 days : l’odyssé d’Onizuka

par Thomas Hadjukowicz

Plus de sept ans se sont écoulés depuis le dernier volume de « GTO ». Alors que les fans désespéraient d’avoir des nouvelles fraîches d’Eikichi Onizuka, Tôru Fujisawa répond à leurs voeux avec « GTO Shônan 14 Days », dont le premier volume sortira le 7 septembre prochain chez Pika, éditeur incontournable à Japan Expo.

Blood and guts

par Pierre Pulliat

Par sa violence, sa noirceur et sa longévité (35 volumes à ce jour), « Berserk » n’a actuellement nul égal dans la bande dessinée adulte. Après quelques tumultes éditoriaux, la série de Kentaro Miura connait un succès exponentiel. Ce manga pour jeunes adultes réjouira en particulier ceux dont le sang cogne les tempes lorsque l’on évoque le nom de Robert E. Howard1.

Le kamishibai : l’entre-reux mangas

par Yves Frémion

Entre la création du premier concept de « manga » par Hokusai en 1814 et le manga contemporain après la Seconde Guerre mondiale, une étape est souvent occultée, le « kamishibai ».

Candide et trash

par Gersende Bollut

Hélène Bruller, co-auteur du « Guide du zizi sexuel » (un best-seller), suscite l’attente en pratiquant la rareté. Son nouvel album, « Faut qu’on parle », constitue donc un événement.

Culture du pire

par Boris Jeanne

« Le Japonais est stoïque face à la catastrophe », ont relevé les médias dans leur majorité lors des événements tragiques de février dernier. La crainte du grand cataclysme qui balaierait tout est en effet ancrée (et encrée) dans la culture japonaise.

Satanie, ou la colère de Dieu

par Kamil Plejwaltzsky

Depuis le remarquable « Jolies Ténèbres », le tandem Kerascoët a pris le parti de questionner notre inconscient et de bousculer un neuvième art parfois en proie à un certain embourgeoisement. Après « Beauté » avec Hubert, c’est « Voyage en Satanie » avec Vehlmann qui hantera bientôt la mémoire des lecteurs…