Druuna

Druuna

par Kamil Plejwaltzsky

Druuna : tout le monde connaît de près ou de loin l’égérie fantasmatique de Paolo Eleuteri Serpieri et son imagerie d’une extrême lubricité. L’oeuvre du dessinateur est-elle réductible pour autant à une oeuvre pornographique violente dénuée de toute profondeur ?

Akira

par Didier Pasamonik

La venue exceptionnelle du mangaka Katsuhiro Otomo au Festival International de la Bande Dessinée d’Angoulême rappelle une date marquante : l’arrivée, avec Akira publié en 1991, des premiers mangas dans les librairies en France, il y a exactement un quart de siècle.

Au menu ce soir

par Julie Bordenave

Il aura souvent défrayé la chronique, jusqu’à son digne discours d’hommage à Charlie en janvier dernier, qui épinglait le maire UMP d’Angoulême. Menu revient en grande forme cette année, avec des Chroquettes chez Fluide Glacial, et une exposition consacrée à sa carrière, à l’Hôtel Saint-Simon.

Lucky Luke

par Jean-Philippe Renoux

Si Lucky Luke est un célèbre personnage de bande dessinée, son créateur discret reste méconnu du public. On ne peut donc que saluer la sortie d’un livre consacré à l’art de Morris qui accompagne une longue exposition consacrée à son oeuvre à Angoulême.

Adrian Tomine

par Kamil Plejwaltzsky

Adrian Tomine est apparu dans le paysage du 9e art, en France, avec une narration unique pour l’époque. Ses récits se composent de tranches de vie où des individus lambda réagissent à des situations particulières en fonction de leur caractère propre. Le nouvel album de l’auteur, Les Intrus, en Sélection officielle du FIBD 2016, alterne le très bon, le bon et le décevant.

Angoulême 2016

par Hélène Beney

Les albums de l'année

Les Tourbières noires

par Jean-Laurent Truc

C’est le retour de Christophe Bec au dessin après quatre ans d’absence. Dans Les Tourbières noires, dont il signe aussi le scénario, Bec adapte très librement une nouvelle de Maupassant. Direction les monts d’Aubrac, de nos jours, aux confins de la Lozère et de l’Aveyron, pour un drame humain et familial qui ne se refuse pas une pincée de fantastique sous forme de questions visuelles auxquelles chaque lecteur pourra donner ses propres réponses.

La divine comédie de Liberge

par Kamil Plejwaltzsky

Que se passe-t-il après la mort ? Grâce à Dante Alighieri, on sait que l’enfer est séparé du paradis par une sorte de non-lieu, où les âmes errent jusqu’à ce que leur rédemption soit accomplie. Éric Liberge, à travers le destin de Mardi-Gras Descendres, propose une visite des lieux.

Besseron et Felder

par Gersende Bollut

Avis aux futurs bacheliers, chômeurs ou salariés en voie de reconversion : la lecture du manuel élaboré par le duo Besseron et Felder, qui passe en revue près d’une vingtaine de métiers traditionnels, ne devrait pas vous réconcilier avec le marché du travail. Quoique.

Clarke

par Alix de Yelst

Le 15 janvier, Clarke lance avec le Lombard une pépite de suspense et de réflexion uchronique dans le petit monde de la bande dessinée : chronique d’un voyage dans le temps, entre réflexion philosophique et réalisme magique.

Vengeance sanglante

par Thierry Lemaire

Avec Old Pa Anderson, Yves H. et Hermann emmènent le lecteur dans le Mississippi ségrégationniste de 1952 pour une course poursuite bien menée mais circonscrite à la violence.

Mirion Malle

par Louisa Amara · visuels: Mirion Malle

Qu’est-ce qui est le plus important dans une BD ? Le dessin, le style ou le scénario ? Pour beaucoup, il faut les deux. Il va vous falloir, chers lecteurs, faire un effort de tolérance visuelle avec Mirion Malle, car son dessin n’est ni beau ni élégant. Mais le propos est passionnant.

Une famille en or

par Thierry Lemaire

Dans La Paresse du Panda, Fred Bernard reprend le fil des aventures de Jeanne Picquigny et de sa petite-fille Lily. Un récit foisonnant et un peu foutraque.

Isadora Duncan

par Jean-Philippe Renoux

Après le succès de leur série sur les années qui permirent à Pablo Picasso de développer son propre style, Julie Birmant et Clément Oubrerie évoquent cette fois la vie de celle qui inventa la danse moderne.

Florence Dupré La Tour

par Kamil Plejwaltzsky

Florence Dupré La Tour se remémore à travers un album très dérangeant, et alors qu’elle vient de donner la vie, son cheminement jusqu’à l’âge adulte. Elle décrit un apprentissage de la vie ponctué par les expérimentations qui s’opérèrent au détriment des animaux de compagnie qui lui furent livrés en pâture.