Cinémas possibles

Gala Hernández López est artiste, cinéaste, productrice et chercheuse. Enfin, à choisir, surtout cinéaste. Son travail interroge les nouvelles formes de subjectivation induites par le capitalisme computationnel, à travers les imaginaires, récits et futurités des communautés virtuelles.

La réalisatrice de Pauline s’arrache (2015) et Maman déchire (2025), est arrivée au cinéma par hasard, presque par accident.

Figure de proue du cinéma de genre français, il est avant tout devenu cinéaste par le vertige des histoires, par l’envie de raconter des destins au bord du gouffre, là où l’intime se frotte au fantastique.

On pourrait dire qu’elle est devenue cinéaste en fabriquant. Par le faire, par la débrouille, par l’envie plus forte que les doutes.

Issue d'une nouvelle génération du cinéma français, elle raconte l’intime avec humour et acuité, portée par un goût du décalage et de l’observation des petites failles humaines.

À seulement 33 ans, il est un jeune cinéaste boulimique de travail, enchaînant les projets à une cadence vertigineuse, avec le besoin d’expérimenter, de multiplier les formats et les récits, porté par l’urgence de créer.

Marie Rosselet-Ruiz n’a pas grandi avec le cinéma, mais avec les histoires. Celles qu’on lit, celles qu’on regarde à la télévision, celles qu’on invente dans des cahiers qu’on n’ose pas montrer. Comédienne avant d’être réalisatrice, elle s’est heurtée aux rôles qu’on lui proposait — trop éloignés de ce qu’elle était, trop loin de ce qu’elle avait à dire. Alors elle a commencé à écrire ses propres récits, parfois à quatre mains avec sa sœur jumelle Hélène. Dans ses films, il est question de liens familiaux, de collectif, d’identité et de la manière dont on habite sa place dans le monde. Une œuvre en construction, portée par une recherche constante de précision et d’humanité.

Naomi Pacifique est une artiste multidisciplinaire qui a développé une carrière à la croisée du cinéma et des arts visuels. Elle explore dans ses créations les questions de l’intimité. Son court-métrage de fin d’études, After a Room (2021), a remporté le Pardino d’Argento Swiss Life au Festival de Locarno et a été sélectionné au Festival international du film de Saint-Sébastien.

Zacharias Mavroeidis est un réalisateur et scénariste grec dont le dernier film, The summer with Carmen, séduit par son érotisme délicat et son évocation saisissante de la moiteur estivale athénienne.