Des femmes puissantes

59e Biennale de Venise

par Emmanuel Daydé

Immortelle tu es belle

Le Lait des rêves

par Emmanuel Daydé

Noces de sexe et de sang

Eva Aeppli

par Tom Laurent

L'âme est au purgatoire

Cartier-Bresson, des images pour l’ami Szafran

Saisir le moment et observer comme il bouleverse, c’est ce qui a lié Sam Szafran et Henri Cartier-Bresson pendant trente-cinq ans. Offert au fil de cette longue amitié par le photographe au peintre de 24 ans son cadet puis donné à la Fondation Gianadda par la famille Szafran après la mort de Cartier-Bresson en 2004, cet ensemble de quelque 225 photographies témoigne de leur partage d’un regard sur le monde.

Au MAM de Paris

Pour sa première refonte du parcours de ses collections depuis sa réouverture après travaux en octobre 2019, le musée d’art moderne de Paris (MAM) met l’accent sur ses acquisitions récentes d’œuvres contemporaines, en parallèle de salles monographiques ponctuant sa riche présentation des modernités et ses phares.

Berlinde De Bruyckere

À la Biennale de Venise de 2003, la présence meurtrie de son cheval noir agonisant posait d’emblée la question d’un continuum entre la vie et la mort, caractérisant l’œuvre de Berlinde De Bruyckere. De même, sa participation dix ans plus tard à l’exposition Les Papesses au Palais des Papes à Avignon marqua durablement ses visiteurs. Pour la première rétrospective française de l’artiste gantoise, le MO.CO réunit un ensemble de cinquante de ses œuvres datant de 1999 à 2022.

Arts Factory

C’est entre les murs de l’Abbaye d’Auberive – où Jean-Claude Volot affecte désormais de passer outre les clivages entre art brut et art savant avec le centre d’art qu’il y a créé – que se déploie une rétrospective de la galerie Arts Factory, célébrant son quart de siècle comme il se doit, dans un espace à la mesure de ses centaines d’expositions passées.

Louis Gauffier

par Vincent Quéau

Louis et François-Xavier ; couple marketing fun, glam, métro ? Mieux ! Amitié indéfectible entre deux exilés d’Italie dont le musée de Montpellier va recueillir l’héritage et invite, tout l’été, à la rétrospective majeure et inédite de l’aîné.

Fernand Léger

par Erwin Orassibé

Léger chez Soulages, c’est comme un retour d’ascenseur. Auprès des collections permanentes du musée consacré au peintre de l’Outrenoir, son ballet de couleurs franches tranche. Hommage à la légitime transmission et au partage d’expérience, cette exposition en forme de petite rétrospective s’inscrit dans un cycle sur les grands modernes. Picasso, Calder et Le Corbusier mais aussi Yves Klein puis Chaissac et CoBrA : procession que Benoît Decron, directeur du musée, poursuit fièrement avec Fernand Léger (1881-1955), s’enorgueillissant d’être ainsi « passé par tous les arcanes de la modernité ».

Ernest Pignon-Ernest

par Pascal Bonafoux

Alors que le Fonds Leclerc met l’œuvre d’Ernest Pignon-Ernest en grand, voire grandeur nature avec des tirages monumentaux de ses photographies documentant ses affichages dans la ville, retour sur les fondamentaux de son art.

Pablo Reinoso

par Emma Noyant

Plus proche de l’art de l’ingénieur de Susumu Shingu inventant des machines poétiques dans l’esprit de Léonard de Vinci exposé en 2019 que de l’expressionnisme viscéral et enraciné de Lydie Arickx et de ses Arborescences l’an passé, l’œuvre de Pablo Reinoso, invité de cette nouvelle saison d’art contemporain à Chambord, partage pourtant avec elle une fascination pour la prolifération. Articulées comme autant de Débordements, ses œuvres s’inscrivent comme des greffes du deuxième étage du château, dans l’es- calier à double révolution et les jardins du Domaine.

François Boisrond

par Tom Laurent

« Cette rétrospective tombe bien, c’est un moment charnière pour moi », explique de sa voix grave celui qui, ayant ces dernières années quitté Paris pour la campagne verdoyante de l’Orne, vient de remiser son tablier de professeur aux Beaux-Arts de Paris après 22 ans d’enseignement « sans penser avoir rien de spécial à transmettre, mais où l’arrivée d’une jeune génération de peintres a été une apothéose ». Car si la fulgurance de la figuration libre, auquel il participe au début des années 1980 aux côtés d’Hervé di Rosa, Robert Combas ou Rémy Blanchard, l’a largement fait connaître, c’est à regarder etapprendredelapeintureetdesalonguehistoire.

Suzelle Levasseur

par François Jeune

Par une Traversée des grandes eaux – le nom que ses ancêtres depuis Jacques Cartier donnaient à leur traversée de l’Atlantique –, la peintre québécoise Suzelle Levasseur fait le déplacement inverse en montrant ses œuvres dans le Morbihan. Après avoir exposé, grâce au conservateur Gilles Godmer, en solo au Musée d’art contemporain de Montréal en 1987, elle développe depuis une peinture forte et étrange car ambiguë : abstraite avec l’apparition de figures. Les spectateurs voient très souvent sa peinture comme « une chose et une autre », une image double. Très marquée par ses souvenirs d’enfance de la forge artisanale de son père à Trois-Rivières, sur le bord du Saint-Laurent entre Montréal et Québec, Suzelle Levasseur y puise ces quinze dernières années des souvenirs d’étincelles et de rougeoiements pour une peinture de feu !

Stéphane Belzère

par Laurence d'Ist

Diplômé de l’école des Beaux-Arts de Paris à la fin des années 1980 à une époque où, en France, une certaine peinture devient obsolète, c’est avec ce médium que Stéphane Belzère s’intéresse avec humour et maîtrise à un motif : le bocal. Représenté sous différents aspects, le verre filtre la réalité, qu’il s’agisse de sa nudité dans la série des autoportraits nocturnes pris dans le double reflet des fenêtres de sa cuisine berlinoise, les natures mortes de conserves d’aliments agencées en indigestion visuelle, ou bien encore la fluidité heureuse de la lumière dans les vitraux de la cathédrale de Rodez qui reprend subtilement certains éléments de l’iconographie de la série des spécimens dans le formol.

Pat de Wilde

par Pascale Lismonde

Si son appareil s’est un temps tourné vers la vie animale en s’inscrivant dans une esthétique de la wildlife photography, la multitude de ses portraits exprime la quintessence de ce que Pat de Wilde cherche inlassablement depuis quelque quarante ans – ce solitaire qui se définit comme un « esprit nomade » aime à découvrir les populations vivant en marge de toute globalisation.

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