Pop Art Anglais

Générations “Made in England”

par Renaud Faroux

À l'heure du Brexit et du divorce difficile entre la Grande-Bretagne et le continent européen, un instant de nostalgie est de mise quand on repense à l'histoire du pop art et à son émergence outre-Manche dès les années 1950.

Les Beatles, Blake et Hamilton

par Renaud Faroux

Les liens entre les musiciens et les plasticiens sont évidents depuis les années 1960. Ainsi Derek Boshier était l'ami de David Bowie et a réalisé pour lui la pochette de Lodger et les décors de la tournée Let's Dance. Professeur de Joe Strummer, il a également composé le Song-Book des Clash.

Antony Donaldson

par Renaud Faroux

Le géomètre

Peter Blake

par Philippe Piguet

Le pionnier

Les raisons du pop

par Charles-Henri Filippi

À l'initiative de The Remains of Love chez Piasa ce printemps, Charles-Henri Filippi revient sur sa découverte du pop anglais, entrelaçant son récit avec les vocations de cette exposition. Un manière de faire mentir la sentence qui voit Albion comme irrémédiablement perfide - "dénué de croyance", selon l'étymologie initiale -, quand la foi nouvelle en l'avenir exaltée par le mouvement pop continue d'accompagner notre présent.

Brexit

par Clément Thibault

Quelles seront les conséquences du Brexit sur le marché de l'art européen ? Alors que le flou prédomine, la crainte qui pèse au Royaume-Uni est l'isolation possible du territoire sur la scène européenne, à l'image de la Suisse. Alors que certains espèrent que Paris pourra tirer son épingle du jeu.

Mohamed Kacimi

par Emmanuel Daydé

Ce désir est un désert

Peindre sous Victoria

par Emma Noyant

Idéaux et contingences

Peindre la nuit

par Emmanuel Daydé

Pour Georges de la Tour déjà, la peinture était une nuit. À l’heure où la publicité lumineuse s’avère supérieure à la critique, voyage jusqu’au bout de la nuit moderne, dans l’hiver lorrain du Centre Pompidou-Metz.

Bruegel

par Emmanuel Daydé, Laurence Lesage

Après l'historique rétrospective de Vienne, qui rassemblait 30 tableaux sur les 41 existants, Bruxelles et Anvers célèbrent les 450 ans de la mort de Bruegel tandis que Cassel rend hommage à sa descendance, en magnifiant son œuvre en noir et blanc, en restaurant Dulle Griet et le triomphe de la mort et en révélant son influence sur les arts d'aujourd'hui. Rigolo n'est plus drôle mais un génie naturel venu du froid.

Comédies et proverbes Bruegelliens

par Emmanuel Daydé

Entre cruelles vérités et sublimes mensonges, les biographies de Bruegel publiées à l'occasion du 450e anniversaire de sa disparition adressent de somptueux défis à l'œil et à l'intelligence du lecteur.

La Bretagne galante

par Vincent Quéau

De La Couyère à Saint-Jean-du-Doigt. Chez la veuve X. à Cythère. Ce pourrait être l’intitulé d’un guide rose ! Non. Juste mon doublage d’une somptueuse exposition nantaise qui tamise, à la lumière du printemps, l’écume poudrée des plus belles œuvres dix-huitième dans les collections régionales bretonnes.

Collection Hansen

par Emma Noyant

La passion française d'un couple danois

Emil Bührle

par Tom Laurent

Peut-on vendre des canons et aimer les coquelicots brossés par Monet ? La réponse d’Emil Bührle, qui affirma avoir choisi pendant la Première Guerre mondiale de « séparer les préoccupations de l’amateur d’art de celles du professionnel », se trouve dans sa collection d’œuvres majeures, et surtout impressionnistes, dont le musée Maillol montre les fleurons.

Emil Ferris

par Emmanuel Daydé

Alors que Theaster Gates, pilier de la vie culturelle à Chicago, expose pour la première fois en France au Palais de Tokyo, un autre ouragan souffle depuis la Ville aux vents avec l’irruption de Moi, ce que j’aime, c’est les monstres, un roman graphique fleuve de 800 pages, dû à une inconnue de 56 ans, Emil Ferris, qui remporte un succès fulgurant et dont les droits au cinéma ont été achetés par Sam Mendes. Journal intime d’une artiste prodige, le premier tome, digne du Frankenstein de Mary Shelley, est un chant d’innocence et d’expérience, une encyclopédie hallucinée de l’histoire de l’art et des larmes. Sous couvert de raconter l’histoire de Karen Reyes, une enfant de dix ans qui se prend pour un loup-garou et qui enquête sur le suicide de sa belle voisine juive Anka Silverberg, Moi, ce que j’aime, c’est les monstres révèle la violence de l’Allemagne nazie tout autant que celle de Chicago dans les années 1960. Cet opus miraculeux est aussi l’affirmation éblouie au droit à la différence et à la liberté d’être ce que l’on veut. Alors qu’Angoulême vient de décerner le prix du meilleur album de l’année à l’ouvrage, puisse cette ode rester à Emil, notre sorcière bien aimée, « l’une des plus grandes artistes de bande dessinée de notre temps » selon Art Spiegelman.

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