Fondation Cartier

Lauréate du Nouveau Grand Tour 2024, une résidence aux Pays-Bas proposée par l’Institut français NL et le Drawing Centre de Diepenheim, Alice Marie Martin s’est immergée dans cette région de la Twente et dans son histoire. Navigant entre les légendes de dames blanches et les traces d’une activité textile disparue, elle a exploré ce contexte qui fait écho à son intérêt pour la fiction et les représentations sociales. Après une présentation au Drawing Centre en 2024, ses créations sont exposées chez Kommet, à Lyon (19 sept.-15 nov. 2025).

Entre France et Russie, entre scènes historiques et expérimentales, la galerie Iragui œuvre dans le contexte particulier de Komunuma, à Romainville, et au sein de foires internationales.

Une longue histoire unit l’architecte Jean Nouvel et la Fondation Cartier pour l’art contemporain. Après un projet non réalisé pour Jouy-en-Josas et son architecture de verre inaugurée boulevard Raspail à Paris en 1994, il a conçu le nouveau bâtiment de la fondation qui ouvre ses portes, place du Palais-Royal, le 25 octobre 2025. Dans le cahier joint à ce numéro, Christophe Catsaros analyse les tenants et aboutissants de cette « machine » installée dans l’ancien Louvre des antiquaires. Ici, il s’entretient avec l’architecte qui, par ailleurs, vient de publier Mes convictions (Flammarion, 400 p., 24 euros).

Comment une approche mondiale de l’histoire de l’art peut-elle éclairer la situation de la scène française contemporaine ? Éléments de réponse avec Béatrice Joyeux-Prunel.

Créée en 2010 et installée dans le Marais, la galerie Sultana a vite fait sa place à l’international, entre autres avec l’appui du Cnap. Rencontre avec son directeur, Guillaume Sultana.

Du 7 novembre au 21 décembre 2025, la galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois expose l’œuvre de Duke Riley sous le titre Baigné de vos langueurs. L’artiste se présente comme un activiste luttant contre le capitalisme, la pollution et les injustices, à travers des performances mais aussi dans de grands dessins et des mosaïques à l’humour aussi grinçant que documenté. Œuvres riches d’autant de détails qu’il y a d’enjeux.

Dans son dernier livre, la Part sauvage, consacré à Philip Roth, Marc Weitzmann revient sur son amitié avec l’écrivain américain et sur les ressorts d’un univers fictionnel qui affronte les déterminismes historiques ; égratignant au passage un temps présent déjà post-littéraire.

Cinq ans après Histoires de la nuit, Laurent Mauvignier signe avec la Maison vide un grand livre, entre saga familiale et anamnèse. Ce roman-recherche s’impose immédiatement comme une lecture cardinale, nourrissante, éclairante.