Julian Charrière

Portrait de l’artiste en Polichinelle : c’est ainsi que l’on pourrait qualifier la pratique de Mathis Collins qui, partant de l’art et de l’imagerie populaires, tend vers une nouvelle pédagogie artistique. Pour le CAPC-Musée d’art contemporain de Bordeaux, il vient d’imaginer un espace permanent destiné aux enfants, le Cool Kids Space.

À distance des tendances qui ont dominé l’art britannique de ces dernières décennies, Enrico David a récemment rejoint la galerie White Cube qui l’expose à Paris jusqu’au 19 décembre 2025, tandis que, dans son pays d’origine, jusqu’au 22 mars 2026, le Castello di Rivoli lui consacre une rétrospective. Maud de la Forterie l’a rencontré dans son atelier londonien.

Nombreux sont aujourd’hui les artistes qui prennent pour objet l’écologie, de manière plus ou moins réussie. L’artiste pluridisciplinaire Julian Charrière est de ceux qui en renouvellent l’approche – et le ressenti. À Reims, il vient de créer une installation pour la maison Ruinart. À la galerie Dittrich & Schlechtriem, à Berlin, on peut découvrir son projet Black Smoker (15 nov. 2025-10 janv. 2026). Enfin, si vous l’avez ratée au musée Tinguely de Bâle, ce sera au tour du Kunstmuseum Wolfsburg de dévoiler sa vaste « zone de minuit » à partir de mars 2026.

Dans l’espace parisien de la galerie zurichoise Peter Kilchmann, l’exposition de Valérie Favre (jusqu’au 19 décembre 2025) est l’occasion de revenir sur le parcours de cette artiste-peintre née en Suisse en 1959, que la France accompagne (prix de peinture du Salon de Montrouge en 1996, nominée au prix Marcel Duchamp en 2012) et que l’Allemagne accueille à partir de 1999. En 2024, le prix Meret Oppenheim récompense un parcours international. En 2025, elle intègre à Berlin la galerie historique Bastian.

L’intérêt actuel des artistes pour le textile ne doit pas faire oublier ses riches développements au 20e siècle. Entre revendications féministes et ouverture extra-occidentale, son histoire ne cesse de se préciser.

Art en soi ou matériau comme un autre de l’art contemporain ? Le fil fait débat, y compris chez les artistes qui l’utilisent.

Décédée en 2017 à l’âge de 86 ans, la Polonaise Magdalena Abakanowicz pourrait raconter à elle seule, par son parcours et son œuvre, une histoire du Fiber Art. Sous le titre la Trame de l’existence, le musée Bourdelle, à Paris, lui consacre sa première grande exposition monographique en France (20 novembre 2025-12 avril 2026, commissariat Jérôme Godeau et Colin Lemoine).

Paraboles, fables et autres salades

Intrications

Sans titres, peintures et dessins