Mario Ruspoli

Aumoisdejuindernier, le musée d'Orsay nous donnait de découvrir, pendant l'importante rétros- pective qui était consacrée à la cinéaste Germaine Dulac, la version restau- rée de son maître film, La coqui11e et le clergyman. Un travail minutieux mené par Catherine Cormon du Nederlands Filmmuseum.

Ombres portées

Cinéaste côté court, côté champs

Serait-ce dû au fait que la rentrée cinématographique aligne les poids lourds (Jarmusch, Woody Allen, Haneke, Wenders, Polanski, Dardenne, Cronenberg ... )? C'est le désert en ce qui concerne le jeune cinéma français et les premiers longs. Où l'on déplorera encore au pas- sage le "largage" suicidaire, à la mi-juin, des Invisibles de Thierry Jousse qui eût trouvé une place plus logique en cet automne ...

Mentionné dans certains ouvrages de cinéma comme un des pionniers du cinéma direct, Mario Ruspoli demeure largement méconnu'. Il aurait eu 80 ans cette année et, en 2006, les ama- teurs de commémorations pourront arguer des vingt ans de sa mort pour rappeler le parcours de cet oublié du septième art. Toutes les occasions sont bonnes pour secouer les mémoires.

La Norvège fascine l'Européen venu du sud: une base large et solide qui abrite la capitale, Oslo, puis une bande de terre de plus en plus étroite qui s'étire le long de la Mer de Norvège en direction du Cap Nord, là où le "pays du soleil de minuit" cultive la magie des aurores boréales. Une palette de variations lumineuses dont s'inspire peut-être une production de films courts foisonnante et inventive, bien représentée dans les festivals internationaux depuis quelques années.