Les étoiles vont-elles nous sauver ?

Nous vivons dans un bain d’énergie. Chaque jour, en seulement une heure, notre étoile, le Soleil, déverse sur Terre l’équivalent de la totalité de la consommation mondiale d’énergie fossile en un an. En 1905, Albert Einstein parvient à expliquer l’effet photovoltaïque découvert quelques décennies plus tôt. Il ouvre la voie au développement de la production d’électricité à partir de la lumière. Quinze ans plus tard, alors qu’ils cherchent depuis longtemps le secret de la longévité des étoiles, les astrophysiciens découvrent la fusion nucléaire. Un siècle a passé, et désormais l’usage des énergies fossiles menace de nous asphyxier. Tandis que le recours accru à l’énergie solaire s’impose, déjà, quelque part en France, des milliers de scientifiques préparent l’étape d’après : la création sur Terre d’un chaudron stellaire.

Coût de production en chute libre, amélioration des rendements, empreinte carbone réduite... Générer de l’électricité ou de la chaleur à partir du rayonnement solaire n’a jamais paru aussi prometteur. Jusqu’à quel point peut-on compter sur notre étoile ?

Une crise de l’énergie ? Ce n’est pas la première. Selon l’historien François Jarrige, elles sont même endémiques dans nos sociétés modernes. Les seules réponses techniques, malheureusement, seraient inadaptées.

Début avril, les spécialistes des astéroïdes géocroiseurs se sont réunis en Autriche. Résultats de la mission Dart, augmentation des moyens pour pister les bolides menaçants, examen des outils disponibles pour protéger la Terre étaient au programme de ce rendez-vous.

L’eau et certaines des molécules qui ont permis l’émergence de la vie sur Terre seraient bien plus anciennes que notre planète, apparue voici 4,5 milliards d’années. Elles auraient été pour partie formées avant même le Soleil, selon deux résultats.

Dans les montagnes chiliennes, des observatoires privés hébergent les télescopes d’astronomes amateurs et de professionnels. Visite de deux d’entre eux sous un des meilleurs ciels du monde.

Pour la première fois, la masse d’une naine blanche solitaire a été déterminée en l’utilisant comme lentille gravitationnelle, un effet prévu par la théorie de la relativité.

Expédier le courrier à la vitesse d’une fusée ? Cette idée folle — certains diront “timbrée” — a été très sérieusement testée dès le début du XXe siècle... Ses derniers prototypes ont été imaginés en France dans les années 1960.