Economie(s) de l’art

Economie de l’art : privilèges et exceptions

par Sonia Dermience

Action, tu veux dire le magasin Action ? Ou un film d'action ? Ou sans action ? Immobile ? On arrête de poser des questions, on se rappelle que là-bas il n'y a pas de sortie de secours et que nous, on doit vraiment ouvrir les portes et les fenêtres, sans quoi on ne peut plus respirer et on ne peut plus les laisser entrer, à travers les murs qui sont dressés entre les riches et les pauvres, les couleurs et les autres. Question de liberté et de prise de liberté, ensuite, trouver un peu d'argent pour les payer, oui payer pour manger boire s'abriter parler… Vivre avec juste assez pour pouvoir se retourner ? Quand on veut être un peu à l'aise, éviter d'avoir peur de manquer.

Paroles de serveuses

par Camille Lemille

Les artistes ont faim

par Antoine Bonnet

Décembre 2019, à la foire Art Basel de Miami, l’artiste italien Maurizio Cattelan sidérait le monde entier en scotchant une banane, estimée à 120 000 euros, sur un mur. Stupeur, génie, arnaque… Que de qualificatifs pour commenter ce geste du provocateur italien ! Pourtant la performance la plus significative devait arriver quelques heures tard, David Datuna, artiste américain d’origine géorgienne, avalait la banane devant les caméras intitulant sa performance Les artistes ont faim. Au delà des qualités artistiques de ces deux gestes, de la polémique sur le prix de l’oeuvre, ces « buzz » ont bien révélé une chose : l’écart vertigineux existant entre quelques artistes « stars » médiatiques et le reste des artistes, talentueux, qui, eux, ont des difficultés de production et qui « ont faim ».

Votes blancs, colorés

par Julie Gaubert

We want to stay in Saint-Just

par Claire Astier, Sekou Fofana · visuels: Benoit Guillaume, Gaspard Hirschi, Alexiane Mary

Peu de temps après la remise de ce texte à la rédaction de Facettes, le 8 juin 2020, quelque chose est survenu au squat Saint-Just. Pour le moment nous ne savons pas nommer cette chose car il n’y a pas eu d’enquête. Le bâtiment a dû être évacué et est désormais sous le coup d’un arrêté de péril. Les habitant·e·s sont disséminé·e·s dans la ville. Nos liens sont malmenés, abîmés par l’urgence, l’injustice, la fatigue. Si le lieu n’est plus, ce qui y a été créé se poursuit. Sekou Fofana est revenu sur ce texte sous la forme d’une postface rédigée en juillet 2020.

Faire avec

par Garage de Design Graphique

EOA4 est un plotter pensé et conçu pour réaliser des signes graphiques sur divers supports et formats, jusqu'au A4

Podium (extraits)

par Philémon Vanorlé, Société Volatile

Aphorismes présents et autres, extraits du livre d’artiste Podium, éditions Carton-Pâte, Strasbourg 2018

Entretien avec Joséphine Kaeppelin

par Doriane Spiteri

Joséphine Kaeppelin est artiste et prestataire de services intellectuels et graphiques. En collaborant avec des professionnel.le.s de différents secteurs, elle questionne les usages des machines et les rouages du monde du travail, des institutions et des entreprises. Portant une attention particulière à la présence humaine dans un système de production, les situations qu’elle met en oeuvre autour de la valeur intime du travail mènent à des réflexions sur la figure de l’artiste, son travail, son rôle et sa production.

Recyclage

par Carole Louis

Pour un art populiste de gauche

par Julien Saudubray

Entretien avec Darren Rochier

N2H4 (publicité)

par Marc Buchy

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L'Art Même Burnout Machine · françois curlet · romeo castellucci · joséphine kaeppelin · indexmakers
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2019-02
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