Le village breton de Paimpont s’apprête à héberger des réfugiés ukrainiens. Voyant débarquer des Syriens, les habitants, poussés par un plombier extrémiste, vont raidir leurs positions. Une charge bienvenue dont le manque de finesse risque de nuire au message.
Les Graines du figuier sauvage
Les Barbares de Julie Delpy
Billy le hamster cowboy de Antoine Rota et Caz Murrell
Transposition à l’écran d’une œuvre de la littérature jeunesse, Billy le hamster cowboy réunit six courtes histoires animées se déroulant à l’époque des cow- boys. À hauteur d’enfant, on y traverse le spectre des émotions tout en y apprenant la sociabilisation.
Jour de colère [Interstate] de Jean-Luc Herbulot
Un tueur professionnel qui veut raccrocher croise la route d’un jeune homme pervers et dangereux. D’un scénario médiocre, le pourtant très talentueux Jean-Luc Herbulot ne parvient pas à tirer grand-chose. Mieux vaut revoir les excellents Dealer et Saloum .
Ma vie ma gueule de Sophie Fillières
Autoportrait à la fois frontal et cartoonesque, ce film posthume de Sophie Fillières invente (régulièrement avec grâce) un langage ironique, touchant et singulier pour raconter la difficulté de se synchroniser avec le réel.
Ni chaînes ni maîtres de Simon Moutaïrou
En pleine période des Lumières, une plantation française dans l’océan Indien voit ses esclaves s’enfuir par dizaines en quête d’un éden synonyme de liberté. Pour son premier film, Simon Moutaïrou livre un témoignage poignant sur le fléau de l’esclavage.
Pat et Mat : Un dernier tour de vis de Marek Benes
Rue du Conservatoire de Valérie Donzelli
En filmant les dernières semaines d’une promotion du Conservatoire national d’art dramatique, Valérie Donzelli compose un tableau générationnel quelque peu générique, en même temps qu’elle se livre à une façon d’autoportrait empreint de nostalgie.
Toxicily de François-Xavier Destors et Alfonso Pinto
Augusta en Sicile, site d’un gigantesque complexe pétrochimique, ou comment la modernité industrielle a abimé progressivement un lieu. Avec finesse et la distance suffisante, les réalisateurs se font les porte-voix d’un territoire et de ses habitants sacrifiés.