Le Rire et le couteau de Pedro Pinho

À Oslo, une urologue et son collègue infirmier se croisent régulièrement, sur un ferry ou à l’hôpital. Amour dessine une cartographie fine et mélancolique du désir, en confrontant les contradictions intimes à la douceur désabusée du quotidien.

Présenté à Annecy l’an passé, et joli succès en Espagne où il est sorti l’été dernier, Buffalo Kids revisite sans panache le mythe de l’Ouest américain à travers les aventures de trois enfants orphelins. Mignon mais sans intérêt.

Dans I Love Peru , Raphaël Quenard, en quête de sens après une rupture, entraîne son ami Hugo dans une errance péruvienne filmée comme un vlog déroutant. Derrière la forme potache et brouillonne, affleure une réflexion fragile sur la solitude et l’image.

Dans Other , David Moreau (Ils , 20 ans d’écart ) enferme une femme (Olga Kurylenko) dans la maison de son enfance, hantée par un passé trouble. Une mise en scène maîtrisée pour un thriller élégant, malgré quelques promesses inabouties.

Le nouveau film de Pedro Pinho (L’Usine de rien ), nous embarque à la suite de Sergio dans une traversée sensible de la Guinée-Bissau, territoire blessé. Fiction émaillée de belles scènes documentaires, un film éblouissant qui questionne le passé et le présent.

Un Superman en butte à la défiance de l’opinion publique tente d’empêcher une guerre orchestrée par le magnat Lex Luthor. James Gunn signe une relecture lumineuse mais déséquilibrée du mythe, entre retour à l’idéalisme du héros et dispersion narrative.