Sept jours de Ali Samadi Ahadi

En phase de réinsertion sociale, Loup et sa bande doivent repartir à l’aventure, cette fois pour faire le bien. Une suite honnête, avec un quota d’originalité chichement dosé, mais que compense un sens de l’efficacité très affirmé.

Énième version qui ne convainc, ni dans ce qu’elle pioche chez les autres, ni dans ce qu’elle possède en propre. Comme tant de cinéphiles, Besson, éternel adolescent, aime “l’amour et la violence”. C’est très bien, mais rien n’interdisait de les mettre en scène.

Quatrième long métrage du tandem franco-turc Ç. Zencirci et G. Giovanetti, Confidente est un exercice de style dont l’ambition est d’examiner, en huis clos, la condition féminine en Turquie. La démonstration est un peu forcée, mais l’ensemble est maîtrisé.

Dans un centre d’accueil belge, l’été d’une adolescente sans papiers s’écoule entre attente, amitié et incertitudes. Si L’Été de Jahia aborde des enjeux poignants, sa mise en scène convenue limite la force d’un récit pourtant nécessaire.

Zach Cregger amalgame les peurs contemporaines de contamination et d’évanouissement pour bâtir un récit tout en chausse-trappes narratives. Le film surprend, émeut et réjouit, naviguant entre la farce maximale et l’insondable tristesse intime de son soubassement.

Avec cette suite du succès de 2003, Disney, plutôt que de se contenter d’un remake, essaie de renouveler le motif comique du “body swap”. Le casting s’amuse et l’intrigue est prometteuse, mais le film se perd dans des situations convenues et un humour daté.

Comment construire une relation lorsque l’un des parternaires est asexuel et l’autre non ? Prix de la mise en scène au festival de Sundance 2023, Slow s’attaque à un sujet passionnant et peu traité au cinéma, mais ne parvient qu’à en effleurer la surface.