Bien que mort depuis plusieurs années, l’Attrapeur revient hanter Finney et sa sœur Gwen. En dépit de ses louables ambitions formelles, cette suite, toujours signée Scott Derrickson, se débat avec des enjeux narratifs inégaux et pâtit d’un rythme laborieux.
Dracula de Radu Jude
Black Phone 2 (Black Phone 2) de Scott Derrickson
Le Dernier compromis de Anne Fonteneau
La documentariste Anne Fonteneau suit Laurent Berger, alors secrétaire général de la CFDT, dans son dernier combat contre la reforme des retraites, filmant une boucle sans fin de discussions, de manifestations et d’oppositions à un pouvoir abstrait et déconnecté.
Deux pianos de Arnaud Desplechin
Dans ce film éminemment romantique, Desplechin semble vouloir compiler tout ce qu’il a déjà fait pour nous (et se) montrer qu’il ne sait plus le faire, faute de désir, d’urgence, de flamme. Conclusion : il est temps de passer à autre chose.
Dracula (Dracula) de Radu Jude
Radu Jude orchestre la mise en pièces du mythe de Dracula. Si l’instantanéité impure du regard de l’artiste est d’une fraîcheur prophylactique, ce film ouvertement farceur, idiot et fumiste a le bon goût de n’en avoir aucun - à ses risques et périls.
Et la vie va... de Abraham Ségal
En opposant les malheurs du monde, tant humains que naturels, aux combats solidaires (associations humanitaires, respect du vivant, ateliers, médecine...), Abraham Segal trousse une dialectique de l’entraide édifiante, bienfaisante, tonifiante.
Le Jour J de Claude Zidi Jr.
Claude Zidi Jr. s’essaye à la comédie rétro, dans une filiation assumée avec le cinéma de papa. Blagues anachroniques, rebondissements farfelus, second degré vain et scénario creux, Le Jour J fait figure malgré lui de marqueur idéologique contemporain.
Marcel et Monsieur Pagnol de Sylvain Chomet
En quelques mots qui malheureusement suffisent à résumer son projet, le créateur des Triplettes de Belleville illustre la vie de Marcel Pagnol. Laquelle illustration se révèle décevante - précisément car elle se contente d’en être une.