Mektoub My Love : Canto due

Dites-lui que je l’aime de Romane Bohringer

À l’histoire de Clémentine Autain avec sa mère, Romane Bohringer entremêle son histoire avec la sienne, tandis que s’entremêlent à leur tour reconstitution, fiction et documentaire. Le tout tresse un film hybride, dont la forme touffue n’atténue jamais la sincérité.

Les Enfants vont bien de Nathan Ambrosioni

Un été, Suzanne rend visite, avec ses deux enfants, à sa sœur célibataire Jeanne. Le lendemain, elle a disparu, laissant Jeanne seule face à de nouvelles responsabilités. Une chronique familiale tout en finesse, qui bénéficie de la prestation de haute volée de Camille Cottin.

Gérald le conquérant de Fabrice Éboué

À partir d’un personnage d’identitaire normand, Fabrice Éboué se moque des réflexes extrémistes. L’idée avait du potentiel, et le film se voudrait féroce, mais faute d’une écriture soignée et d’un rythme comique maîtrisé, le résultat est affligeant.

Il a suffi d’une nuit de Emmanuelle Bidou

Contaminée par le VIH en 1989, Emmanuelle Bidou documente, aux côtés de ses frères et sœurs en Sida, son long parcours de séropositive. Tissé d’archives personnelles et d’entretiens, ce récit sensible s’avère être une formidable exhortation à vivre.

Mektoub My Love : Canto due de Abdellatif Kechiche

Retour d’Amin, Tony, Ophélie et les autres. Suite et (in)achèvement de la chronique d’un été san s f i n. En travail l ant s ur de ux feux - l’expérimentation narrative et l’émotion directe -, Kechiche fait des merveilles.

Pour l’éternité (Eternity) de David Freyne

Dans l’au-delà, Joan fait face à un choix cornélien : passer l’éternité auprès de l’homme avec qui elle a partagé sa vie, ou retrouver son premier amour, mort à la guerre. Moins balisé qu’il n’y paraît, le film est porté par des interprètes attachants.

Que ma volonté soit faite de Julia Kowalski

Dotée de pouvoirs télékinésiques, une jeune femme au lourd passé familial tente de s’émanciper d’un environnement mortifère. Le remarquable traitement formel de ce film d’épouvante post-moderne peine à faire oublier un récit schématique et manichéen.

Souvent l’hiver se mutine de Benoît Perraud

À partir d’images d’archives, une plongée dans le Poitou du XXe siècle, où tout paraît si lointain et proche à la fois. Un formidable travail de mémoire, politique au sens fort du terme, qui en apprendra aux uns et, aux autres, fera office de madeleine de Proust.

voir également

Théâtral Magazine Edouard Baer · michel fau · romane bohringer · philippe caubere · sébastien azzopardi · johanny bert
#38
2012-11
3,60 €
Théâtral Magazine Vincent Macaigne · céline sallette · charlotte de turckheim · romane bohringer · marie-josé malis
#68
2017-11
3,60 €
Théâtral Magazine Weber-Arditi · laurent ruquier · romane bohringer · ludmila mikaël · lorraine de sagazan
#73
2018-10
3,60 €