Sirât

Adieu Jean-Pat suit Étienne, qui replonge dans ses souvenirs d’enfance lorsqu’il apprend la mort de Jean-Pat. Entre regrets, retrouvailles et obligations, le film explore la mémoire, l’amitié et l’amour pour une comédie française très classique, parfois trop fade.

C. Benarrosh part à la rencontre de la sixième promotion de la Casa 93, école de mode alternative et gratuite en Seine-Saint-Denis. Son documentaire emprunte au cadre classique du récit d’apprentissage pour questionner le déterminisme social.

Dans un bidonville en banlieue de Madrid, Toni s’apprête à quitter l’enfance et le monde qu’il a toujours connu. Porté par l’authenticité de ses acteurs non professionnels, le film de Guillermo Galoe est un appel à la liberté, dans son propos comme dans sa forme.

Après des courts remarqués, Carlos Abascal Peiró signe un premier long métrage ambitieux sur le monde politique. Mais l’intrigue se révèle confuse et cède trop facilement aux clichés, et aucun acteur ne tire son épingle du jeu.

Maude invite son amoureux dans la maison de sa mère, partie pour quelques jours. Bientôt, d’étranges phénomènes lui laissent à penser que son ex, jaloux et psychotique, les espionne... Un polar d’excellente facture, sur le fond comme dans sa mise en images.

Au Moyen Âge, un étranger sauve une jeune fille. Peu après, elle est enlevée par le seigneur local... Ce récit d’une belle simplicité et au propos pertinent, desservi par une écriture inégale, se révèle tout de même plutôt efficace et très bien interprété.

Mamadou, Guinéen exilé à Paris, Dian, indonésienne, Souymayraa, Libanaise, et Laxmi, Indienne, sont invité(e)s à l’ONU pour parler de la pauvreté. Quatre portraits joyeux et toniques d’une jeunesse pleine de rêves et d’énergie pour changer les choses.

Pendant la guerre en Ukraine, les écoles restent ouvertes et assurent le programme scolaire. Un regard tendre et pudique sur le quotidien d’une génération d’élèves inquiets mais résilients. Un film sur la guerre loin du front, celle pour l’avenir du peuple.

En racontant l’histoire d’un homme autiste en quête d’autonomie, la réalisatrice prend soin de ne pas tomber dans les clichés sur le sujet. Mais si les acteurs sont justes, le film adopte une position discutable sur son sujet et un sentimentalisme embarrassant.