À l’histoire de Clémentine Autain avec sa mère, Romane Bohringer entremêle son histoire avec la sienne, tandis que s’entremêlent à leur tour reconstitution, fiction et documentaire. Le tout tresse un film hybride, dont la forme touffue n’atténue jamais la sincérité.
L’Agent secret de Kleber Mendonça Filho
Dites-lui que je l’aime de Romane Bohringer
Rencontre avec Romane Bohringer
Des pleins et des creux
Les Enfants vont bien de Nathan Ambrosioni
Un été, Suzanne rend visite, avec ses deux enfants, à sa sœur célibataire Jeanne. Le lendemain, elle a disparu, laissant Jeanne seule face à de nouvelles responsabilités. Une chronique familiale tout en finesse, qui bénéficie de la prestation de haute volée de Camille Cottin.
Gérald le conquérant de Fabrice Éboué
À partir d’un personnage d’identitaire normand, Fabrice Éboué se moque des réflexes extrémistes. L’idée avait du potentiel, et le film se voudrait féroce, mais faute d’une écriture soignée et d’un rythme comique maîtrisé, le résultat est affligeant.
Il a suffi d’une nuit de Emmanuelle Bidou
Contaminée par le VIH en 1989, Emmanuelle Bidou documente, aux côtés de ses frères et sœurs en Sida, son long parcours de séropositive. Tissé d’archives personnelles et d’entretiens, ce récit sensible s’avère être une formidable exhortation à vivre.
Souvent l’hiver se mutine de Benoît Perraud
À partir d’images d’archives, une plongée dans le Poitou du XXe siècle, où tout paraît si lointain et proche à la fois. Un formidable travail de mémoire, politique au sens fort du terme, qui en apprendra aux uns et, aux autres, fera office de madeleine de Proust.
Rencontre avec Teona Strugar Mitevska
“ Qu’est-ce qu’une femme forte ? ”
La Condition de Jérôme Bonnell
Dans la campagne française du début du XXe siècle, une épouse bourgeoise et une jeune domestique s’allient pour faire face à la violence masculine. Un drame en huis clos interprété avec finesse, mais dont la retenue laisse une impression d’austérité.
La Piscine (Baseynat) de Binka Jeliazkova
Un triangle amoureux à Sofia en 1976 est l’occasion de faire la chronique existentielle d’une jeune femme à l’heure des choix de vie, entre frivolité musicale et le réel plombant d’une société en perte de repères. Ce n’est pas vraiment un film d’actualité !
L’Âme idéale de Alice Vial
Elsa voit les morts et les préfère aux vivants, avec lesquels elle n’arrive pas à entretenir de relations... jusqu’à ce qu’elle rencontre Oscar. L’Âme idéale , beau film écrit à la main plutôt qu’à l’ordinateur, rend aux morts un culte aux accents truffaldiens.