Jacques-Louis David

Première rétrospective consacrée à cette figure majuscule de la Belle Époque, l’exposition du musée des Beaux-Arts d’Amiens célèbre son plus généreux donateur en même temps qu’un artiste et collectionneur hors pair, trop longtemps abandonné au purgatoire des « officiels ».

Trois ans de préparation et une véritable enquête ont été nécessaires à Naïs Lefrançois, conservatrice au musée des Beaux-Arts de Dijon, pour donner corps à l’exposition « Jean Dampt. Tailleur d’images » dont elle est commissaire. Célèbre de son vivant, Dampt est tombé après sa mort dans un relatif oubli, dont l’exposition le sauve brillamment.

Réunissant quatre-vingts œuvres, dont vingt-neuf peintures et un dessin signé, l’importante rétrospective que le Kunsthistorisches Museum de Vienne offre à Michaelina Wautier (vers 1614-1689) constitue la plus complète exposition jamais consacrée à cette grande dame du baroque flamand, sept ans après celle qui, en 2018 à Anvers, l’avait fait sortir de l’ombre.

C’est l’événement de cette fin d’année : la Fondation Cartier pour l’art contemporain quitte le XIVe arrondissement pour s’installer place du Palais-Royal, en plein cœur de la capitale. Niché entre le Louvre et le ministère de la Culture, son nouvel écrin, modulable à l’envi, a été conçu par Jean Nouvel.

Selon une information du média américain Bloomberg, le milliardaire Xavier Niel, déjà propriétaire du prestigieux hôtel Lambert, sur l’île Saint-Louis, vient d’acquérir à Louveciennes pour 38,7 millions d’euros le pavillon de Musique de Madame du Barry, édifié par Nicolas Ledoux.

Le moine dominicain Frère Giovanni de Fiesole (vers 1395-1455), plus connu sous le nom de Fra Angelico, n’avait pas fait l’objet d’une exposition de cette ampleur depuis 70 ans. Cette rétrospective à Florence entend redonner à l’artiste la place qui lui revient : celle d’un peintre novateur, acteur majeur de la Renaissance italienne. Un événement, qui réunit plus de 140 œuvres de sa main et de celles de ses contemporains toscans, de Masaccio à Filippo Lippi.

À l’occasion du bicentenaire de la mort de Jacques-Louis David en exil à Bruxelles en 1825, le musée du Louvre présente une exposition rétrospective qui aborde l’intégralité de la carrière d’un peintre qui a traversé six régimes politiques, de l’Ancien Régime à la Restauration, en passant par la Révolution.

Avec cette exposition labellisée « d’intérêt national », le musée des Beaux-Arts de Rouen met à l’honneur une figure majeure des arts décoratifs français du XXe siècle, et pourtant largement méconnue du grand public : le concepteur de mobilier et d’intérieurs Maxime Old (1910-1991).

La présence à Paris du Triptyque de Moulins est un événement considérable : exposé dans la capitale pour la première fois depuis 1937, il a de plus bénéficié d’une restauration spectaculaire qui a amélioré sa lisibilité et a rendu à ses couleurs un éclat depuis longtemps oublié. Cela faisait là aussi bien longtemps, 1879 précisément, que le chef-d’œuvre de Jean Hey n’avait pas connu de restauration fondamentale, c’est-à-dire s’attachant tant à la peinture qu’aux panneaux de bois. Elle avait eu lieu à Paris et était alors la condition à sa présence à l’Exposition universelle de 1878.