Drive-Away Dolls de Ethan Coen

Une mère veut faire sortir d’une prison indonésienne son fils qui dénonce la filière de l’huile de palme. Au nom du carburant vert, l’État fait de la résistance. Après Au nom de la terre , Édouard Bergeon réussit un film grand public, longuet mais efficace.

Les chauffeurs de taxi de la base arrière de Roissy filment leur quotidien puis leur déménagement sur une autre aire de l’aéroport, avant et à l’arrivée du COVID-19. En ressort un documentaire surprenant, drôle et bourdonnant d’une chaleureuse humanité.

Deux amies prennent la route pour la Floride, sans savoir qu’elles transportent une mallette très convoitée… Ethan Coen et sa coscénariste Tricia Cooke signent un road movie nerveux, drôle et furieusement lesbien, dont on goûtera ou non les outrances.

Contre l’avis de son mari Xavier, Sophie invite à dîner les voisins du dessus... Remake d’une comédie espagnole, porté avec justesse par le couple Carré / Campan, le deuxième film du duo Ducray / Méance flirte avec les clichés sans convaincre totalement.

Près d’un lac, en Wallonie, entre orages et canicule, Purdey se rêve un avenir tandis que son frère Makenzy laisse le présent le porter. Sans pathos mais avec une justesse de cœur épatante, un premier long métrage rappelant la vitalité du cinéma d’outre-Quiévrain.

Un journaliste désabusé se retrouve embarqué dans les actions d’une association d’aide aux migrants. Si l’on peut déplorer son amorce maladroite, voire cynique, la première réalisation de Julie Navarro finit par révéler, in fine, un cœur tendre.